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Pont de Châtel-sur-Moselle, les entreprises veulent 1 déviation pour elles aussi !

Ce matin, la fermeture du pont de Châtel fait réagir les entreprises et les agriculteurs ! Ils pèsent plus de 7,5T ! Une négociation acharnée avec les maires, les services du Conseil général et Yvon Eugé, vice-président délégué aux routes., pour pouvoir emprunter la déviation dévolue aux locaux !

9h, les entreprises sont sur le pont. « Nous, on n’acceptent pas ! », annonce Alain Poirot, entreprise de travaux publics de Zincourt. « Quoi ? Que le pont s’écroule avec quelqu’un dessus ? », rétorque Eric Garion responsable des travaux au Conseil général. Le ton est donné.

Double peine

« Moi j’ai une entreprise à faire tourner et un détournement de 25km, ça va me coûter 15000€ pour l’année plus l’écotaxe dès qu’elle s’appliquera. Qui va payer ce surcoût ?  C’est une double peine, surtout que ça ne va pas durer quelques mois mais plus d’un an et peut-être deux ». « Et les agriculteurs, ils passent où ? Leur tracteur fait déjà 6 à 7 T avec leur charge, ils dépassent largement les 7,5T ! ».

Les principaux intéressés n’étaient pas conviés à la réunion, vendredi

C’est animé ce matin sur le pont ! « Si c’est comme ça, on va bloquer le passage ! ».

Ça fulmine sec chez les intéressés, qui ne comprennent pas qu’on ne les ait pas invités à la réunion de vendredi, où la décision de fermeture du pont a été prise.

Pas un détour de 25 km !

Qu’on ferme le pont qui menace de s’écrouler, ils en comprennent l’impératif, mais ce qu’ils ne veulent pas, c’est devoir faire 25 km de plus. Trop de temps perdu !

Ils demandent simplement que la déviation prévue pour les riverains et habitants locaux, leur soit également ouverte. « C’est la survie de notre économie locale », renchérit Colette Marchal, maire de Nomexy.

Les autres déviations sont trop coûteuses

Eric Garion explique que les services techniques du conseil général ne se sont pas tournés les pouces, que la procédure pour la reconstruction du pont est enclenchée et que les différentes possibilités ont été étudiées et abandonnées : « Techniquement et financièrement ingérables ! assène-t-il. Ce sont des chemins ruraux, il faudrait refaire toute la chaussée sur des longueurs beaucoup trop importantes pour une solution d’appoint ».

Laissez-nous passer !

Mais les entrepreneurs ne s’en laissent pas compter. « Il suffit d’élargir un peu la déviation actuelle (qui contourne le pont par la droite pour rejoindre e second pont vers Nomexy), et de nous laisser passer ».

5000 véhicules par jour passent par là, dont une quinzaine de camions pour des entreprises locales.

5000 véhicules par jour et 15 camions

Cette route n’est pas un lieu de passage fort fréquenté. Elle n’est utilisée que par des locaux. A midi et le soir, le trafic risque d’être engorgé, mais pour la maire de Nomexy, c’est un moindre mal. Les véhicules se déplaceront au ralenti mais ils pourront passer !

« Si on laisse passer les camions, le revêtement sera à refaire dès l’hiver », oppose Eric Garion. « Eh bien on la refera et s’il faut, on paiera ! », rétorquent les entrepreneurs.

Véhicules < 7,5T et derogations

Finalement, le maire de Châtel-sur-Moselle décide de prendre un arrêté pour laisser passer les véhicules de moins de 7,5T et ceux pourvus de dérogation. Le conseil général pour sa part, s’engage à étudier l’élargissement possible à chaque point de jonction, pour que la circulation se fasse sans feu en double sens. « Mais pas dans 6 mois ! », insistent les chefs d’entreprise. Le temps, c’est de l’argent … pour eux comme pour les agriculteurs concernés. Et un tracteur, ça ne roule pas vite !

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