Première mobilisation européenne pour l’emploi et la solidarité le 14 novembre

Les organisations syndicales vosgiennes rejoignent la confédération européenne des syndicats pour une journée d’action solidaire.  Un mouvement de protestation contre l’austérité qui a l’ambition de regrouper les salariés, retraités ou chômeurs, des pays européens. A Epinal, ce sera mercredi à 14h30 devant la préfecture.

 

Face au chômage qui ne cesse de croitre, aux plans de licenciement qui se multiplient, à la pauvreté qui gagne du terrain, les syndicats refusent d’être attentistes !  La CFDT, la CGT, FSU, Solidaires et UNSA s’unissent contre l’austérité.

Ils regardent les « traitements de choc » infligés aux travailleurs des pays européens en pleine tourmente, comme l’Espagne, la Grèce, le Portugal ou l’Italie, et y voient « la preuve de l’impasse des politiques, qui conduisent à la destruction des droits sociaux ».

Droits sociaux remis en cause

Le dialogue social et les droits fondamentaux sont remis en question. Une situation qu’ils jugent insupportable.« C’est la crise des populations, dénoncent-ils, pas des financiers !»

Pour la CGT, seule organisation présente à la conférence de presse, « le système capitaliste arrive en bout de course, il faut développer d’autres façons de faire et établir un autre partage des richesses».

La CGT ne croit pas  que les 20 milliards dégagés par l’Etat pour les entreprises soit la solution à la relance économique. « Cette somme n’ira pas à l’investissement, mais aux actionnaires, prédit-elle. Le problème n’est pas le coût du travail en France comme on veut bien le dire, mais les dividendes versés aux actionnaires ».

Une coordination des politiques européennes

Ensemble, dans tous les pays qui le permettent, les salariés revendiqueront mercredi, des conditions de travail et de vie décentes. Ils préconisent un contrat social, un salaire minimum et un plan de relance au niveau de l’Europe et des mesures de solidarité avec les pays les plus en difficulté.

Cet appel commun devrait permettre de mesurer l’opposition dans les différents pays, mais  la CGT n’était pas très optimiste. Elle craignait une mobilisation modérée.

Denis Scnabel et Delphine Rouxel, CGT craignent une mobilisation en deça des enjeux

 

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