Plus de 8 tonnes d’arnica récoltées sur le massif vosgien
Plus de 8 T de plantes entières et de fleurs d’Arnica ont été récoltées sur le massif des Vosges par 50 cueilleurs indépendants, dont des groupements Bleu Vert Vosges, pour être envoyées dans les divers laboratoires. Dominique Peduzzi, Conseiller général délégué à la montagne, s’est rendu à Huningue dans les locaux de l’entreprise Weleda fin octobre avec les maires concernés afin de dresser un bilan de la récolte 2013. Il est question d’étendre les zones de culture, si les essais sont concluants.
En 2005, les cueilleurs d’Arnica ont interpellé le Conseil Général des Vosges quant à la disparition de l’Arnica sur certaines zones du Markstein. Le laboratoire Weleda a cherché les causes de la disparition de cette plante et s’est impliqué pour défendre cette filière.
Une convention Arnica
Sous l’impulsion du Conseil Général des Vosges, la convention Arnica a été signée à Fellering en 2007. Elle a permis de faire travailler ensemble des laboratoires concurrents, des cueilleurs éparpillés sur l’ensemble du territoire Français, Allemands et Suisse, des agriculteurs, les communes concernées et le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges.
120ha de sols acides et peu minéralisés
Désormais 120 ha sont concernés par cette convention, afin de préserver les sols. Pour que l’arnica pousse il est impératif d’avoir un sol acide et pauvre en éléments minéraux. La convention Arnica a aussi pour but d’organiser les prélèvements de la plante et de favoriser sa pousse à l’état sauvage.
Cueillette réglementée
La cueillette de l’arnica répond à une méthodologie très rigoureuse. Un comité de suivi organise la cueillette annuelle et fixe la date de démarrage car l’arnica est une fleur très fragile.
En 2013, plus de 8 T de plantes entières et de fleurs ont été récoltées sur le massif des Vosges et vendues aux divers laboratoire Weleda, Boiron, Lehning, Walla, Ita Wegmann Klinik etc.
Des débouches touristiques
En novembre 2012, le Conseil Général des Vosges a lancé le concept Forê, l’Effet Vosges afin de rassembler des acteurs du tourisme (hôteliers, restaurateurs, stations thermales), de l’économie montagnarde (producteurs du massif), mais également des pharmacies ou salons de beauté, autour de gammes alimentaires et cosmétiques issues de produits de la montagne. Ainsi des produits « Spa et bien être » à base d’arnica ont pu voir le jour.
De nouvelles zones sur les Crêtes
De nouvelles zones de cueillette devraient être ouvertes sur les crêtes. Il est prévu de faire des essais pour favoriser la pousse d’Arnica sauvage en Alsace et dans les Vosges, et globalement de relancer les essais de culture. Les 1ers datent de plus de 20 ans dans les Vosges.
