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François Fillon : Peut-on encore croire en la Politique et en ceux qui la portent ?

 Répondant à l’invitation de Fabrice Gartner, vice doyen de la faculté de droit, François Fillon est venu jeudi parler politique et crédibilité aux étudiants. Et ces derniers avaient des questions pertinentes !

Sur le fief de Philippe Seguin, dont il était proche, François Fillon lui rend hommage : «  C’était un lion de la République, solitaire et populaire, indifférent aux modes, étranger aux paillettes, qui croyait en la culture et à la dignité du débat politique. La citoyenneté était pour lui, la dignité suprême de la République et la souveraineté, un inlassable combat contre la division. Je partage cette vision des choses », assure l’ex premier ministre(sous Nicolas Sarkozy), qui affirme ne pas être venu « en homme de parti, mais en homme qui s’interroge ». Fabrice Gartner, lui, parie plutôt sur l’expertise du Politique qui a traîné sa bosse et espère des réponses.

Réformer !

« Comment rester serein face à la concurrence mondiale alors que nous représentons 1% de cette population mondiale ? », lance François Fillon. Pour lui, il n’y a qu’une façon de faire face, réformer !!!

Le désintérêt et l’exaspération croissante des électeurs ne lui échappent pas. Un Français sur 3 est hors jeu. La crise provoque des failles dans nos systèmes démocratiques et les électeurs ne croient plus en la politique. Un constat.

Dire la vérité

Il n’y a plus de guerre pour focaliser les conflits. « Les acteurs politiques surjouent l’éloquence mais plus personne n’est dupe de cette comédie, poursuit-il. Il faut dire la vérité. Il faut dire que le système social est à bout de souffle. Il faut parler du risque de faillite,  du recul de la France qui pourrait ne plus faire partie des 10 premières puissances mondiales. On me dit que je ne fais pas rêver, mais ça ne m’intéresse pas, si c’est pour abandonner les citoyens en rase campagne par la suite ».

La défiance plutôt que la confiance

L ‘Allemagne, le Canada ont fait des réformes drastiques et ont redressé la barre. « Pourquoi la France  serait-elle condamnée à regarder son déclin ? », refuse François Fillon, qui prône de faire de la politique, mais pas comme Monsieur Jourdain.

Les responsables politiques ne sont pas des stars. « Nous sommes dans une société où l’on exige tout de l’État, sans se poser la question de ce que l’on peut faire pour la société. On est dans un esprit de défiance plutôt que de confiance. C’est se défausser de sa responsabilité ».

Tous pour redémarrer l’économie

François Fillon prône l’union des Français autour du redémarrage de l’économie. « Il n’y a pas de peuple de droite et de peuple de gauche, il y a qu’un seul bateau. Entre la guerre civile permanente verbale et le consensus allemand, il y a peut-être un juste milieu ! ».

la France a sa  jeunesse, puisqu’elle est un pays ,où la démographie est la plus élevée et la productivité la plus forte, même si on travaille moins.

« Travailler plus, inventer plus et se former plus »

. « Jeunes, vous devez défricher les grandes questions du XXI e siècle. Le bonheur, c’est une conquête ! Ne voyez pas le monde en noir et blanc ».

Y-a-t-il un pilote prêt à rouler ? A quelle vitesse souhaitez-vous conduire la France ? interroge un étudiant.

On n’a plus le temps !

« J’ai cru longtemps qu’il fallait réformer lentement. Aujourd’hui, on n’a plus le temps ! ». Il faut d’abord reprendre des parts de marché, redonner souffle à l’économie. Les autres problématiques peuvent être traitées plus tard.

Oui mais comment obtenir l’union sacrée alors que chaque leader se cache derrière son parti ? les étudiants ne s’en laissent pas compter. La montée des extrêmes, L’Europe divisée, la recherche et développement qui souffre… Les étudiants n’ont pas cédé de terrain et ont poussé respectueusement le candidat potentiel à l’élection présidentielle dans ses retranchements.

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