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Santé – Pas à jour dans les vaccinations de vos enfants ? L’école peut le faire …

En janvier 2017, le territoire de Bruyères proposera aux 600 élèves de son secteur de mettre à jour les vaccins obligatoires. La volonté est de faire de la prévention en facilitant l’accès aux vaccins. Une convention a été signée vendredi entre l’Éducation nationale, l’agence régionale de santé (ARS) et le centre de médecine préventive.

Tous les élèves de CE1 pour les 17 écoles primaires, de 5e pour les 2 collèges et de 2e pour les 2 lycées se verront proposer un bilan des vaccinations à partir du carnet de santé des enfants et une information sur la vaccination. Les vaccins qui ne sont pas à jour pourront être faits au choix dans le cadre de l’école ou avec le médecin de famille.

C’est une offre supplémentaire

Si les parents donnent leur accord, il sera proposé à leurs enfants un jour de vaccination. Le coût du vaccin sera pris en charge par l’ARS. “On n’impose rien, précise Valérie Bigenho-Poet de l’ARS, c’est une offre supplémentaire offerte aux parents dans le cadre d’un programme de santé. Depuis 2012, la vaccination peut faire débat, mais elle reste un moyen de prévention essentiel dans certaines maladies infectieuses”.

3 vaccins obligatoires

Seuls les vaccins contre le tétanos, la diphtérie et la polio sont obligatoires. Le ROR (rougeole, oreillons rubéole) est souvent recommandé mais pas obligatoire pour l’entrée en collectivité. Dans les Vosges, la vaccination par le ROR est plus faible que sur le reste du territoire lorrain. Et les secteurs d’Épinal et de la déodatie ont un taux de vaccination plus faible que les autres territoires vosgiens.

Des conséquences secondaires qui font peur

Ce qui crée la méfiance vis à vis des vaccins, c’est leur association à des conséquences graves comme l’autisme pour le ROR, la schlérose en plaque pour l’hépatite B. Mais aucune étude sérieuse ne vient confirmer ou infirmer ces risques. Il y a également une forte méfiance contre le récent anti HPV contre le cancer du col de l’utérus, parce que les médecins n’ont pas le recul nécessaire.

Une baisse de la vaccination en France

En France, la couverture vaccinale a globalement diminué en 10 ans, ce qui ouvre la voie à la réapparition de maladies qu’on pensait presque éradiquées, comme la rougeole, qui revient en Europe avec une violence qu’on ne lui connaissait plus. Cette baisse de la vaccination est une question de santé publique, puisqu’on se protège soi-même, mais la vaccination évite surtout les épidémies. D’où ces expérimentations en milieu scolaire.

Un travail partenarial

L’hépatite B, la méningite contre le méningocoque C et le papillomavirus humain ne seront proposés qu’en suivi s’il a déjà été effectué en première vaccination auparavant. “Cette convention est la première illustration d’un travail partenarial”.

 

 

B.Boulay

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