Docelles – Nouveau refus d’UPM, la guerre est déclarée !

Aujourd’hui, réunis au Ministère du Redressement Productif, les représentants d’UPM et les porteurs du projet de SCOP n’ont pas réussi à s’accorder sur le prix de vente de l’usine. UPM a refusé cette nouvelle offre d’achat ! La SCOP met en route une procédure juridique pour tromperie.

Ce matin, Arnaud Montebourg, Ministre du redressement productif, réaffirmait sa volonté de voir se poursuivre l’activité de cette papeterie au travers du projet de la Société Coopérative et Participative.

UPM veut 10 à 12 M€ pour l’usine de Docelles

“Les représentants d’UPM ont pour la première fois, avancé des chiffres sur la valeur des actifs qui, selon eux, sont de 10 à 12 millions d’euros“, témoigne un représentant de la SCOP.

La SCOP ne peut pas aller au dessus de 3M€

Après plusieurs allers-retours et suspensions de séance,  l’offre finale de rachat des actifs par la SCOP était de 3 millions d’euros, montant maximal qu’elle pouvait se permettre, compte tenu des plans de financements  travaillés avec les établissements bancaires.

Un refus de plus !

UPM a déclaré « ne pas pouvoir donner suite à cette proposition ».  Une fois de plus, elle a éconduit un repreneur jugé fiable et non concurrentiel. “A notre grand regret, les négociations avec UPM n’ont pas abouti et nous avons le sentiment qu’UPM a une nouvelle fois démontré sa volonté masquée de ne pas vendre le site“, déplorent les porteurs du projet de SCOP.

En conflit !

Contrairement à l’engagement pris et écrit durant ces 14 mois, auprès des salariés, des autorités locales et nationales, UPM ne souhaite pas vendre l’usine de Docelles !
“Dès ce jour nous ne sommes plus en négociation avec UPM mais en conflit !”, annoncent les porteurs du projet SCOP. Les procédures juridiques pour tromperie sur la volonté de vendre vont suivre. La guerre est déclarée, pour que l’usine de Docelles puisse vivre !

UD CFE-CGC : HONTE A UPM QUI A RENIE SA PAROLE !

Aujourd’hui, les porteurs du projet ont tenté de débloquer la situation en faisant une proposition financière non négligeable pour acheter le site ; UPM a décidé de répondre non ! à cette proposition, même si le projet n’entrait pas en concurrence avec leurs marchés.

UPM se dédie

Cela démontre bien que les dirigeants d’UPM n’ont jamais eu l’intention de trouver un repreneur, même s’ils l’ont affirmé et confirmé pendant 12 mois devant les représentants de l’État. Les dirigeants d’UPM ont montré leur vrai visage : leur parole ne vaut rien, leurs engagements écrits ne les engagent pas, ils n’ont aucun scrupule.

Les élus se sont engagés pour défendre les emplois

La CFE-CGC reconnaît l’implication du Ministre Arnaud Montebourg. Elle remercie Gilbert Payet, préfet des Vosges, et Sandrine Anstett, commissaire au redressement productif, pour les efforts qu’ils ont déployés pour aboutir au maintien des emplois. De leur coté, le Conseil général et le Conseil régional avaient garanti un soutien financier.

Que l’État mettent tous les moyens pour aboutir !

Pour l’Union Départementale CFE-CGC, qui a apporté son soutien aux porteurs du projet, INVESTIR DANS LA DESTRUCTION DES EMPLOIS EST UN SCANDALE !

Elle demande à l’État, une approche plus dure, si des dossiers similaires voyaient le jour. Elle demande à l’État, de mettre en œuvre toute option qui pourrait encore permettre une issue : recours en justice au niveau français et européen, et pourquoi pas une confiscation du site, pour le restituer ensuite aux salariés !

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