Sécurité – 5 nouveaux véhicules de type camionnette pour la gendarmerie !
Le groupement de gendarmerie des Vosges vient de recevoir 5 nouveaux véhicules, des Peugeot Expert Tepee nouvelle génération pour remplacer les véhicules trop anciens. Ils étaient présentés à la secrétaire générale de la préfecture, Claire Wanderoild.
Ces nouveaux véhicules seront affectés aux 4 unités de sécurité routière, Saint-Dié, Remiremont, Châtenois et Bulgnéville et à une brigade territoriale.
Adaptés pour la sécurité routière
“Ces véhicules sont parfaitement adaptés pour la sécurité routière, explique le Colonel Dominique Schoener, commandant du groupement vosgien. Ils permettent de charger tout le matériel de contrôle ou de relevés et d”abriter si nécessaire le contrevenant le temps de dresser la contravention s’il pleut. Par contre, ils sont un peu trop volumineux pour les besoins d’une brigade territoriale surtout dans les Vosges où il y a beaucoup de petites routes etroites et petits chemins pas toujours très accessibles”.
Un système de fermeture qui laisse les girophares
Les nouveaux véhicules ont un marquage fluo de haute visibilité, jaune et rouge comme les véhicules prioritaires. Ils intègrent une prise électrique pour les équipements numériques et possède un système qui permet de fermer le véhicule, tout en laissant tourner la signalétique d’intervention et la radio. “Les gendarmes peuvent aller s’occuper de gérer l’accident sans que le véhicule soit accessible à n’importe quelle personne mal intentionnée et sans se préoccuper de la décharge de la batterie”, précise le Colonel.
Les Vosges bien équipées
Ils vont être équipés de radios et seront livrés en septembre dans les unités. Le département compte 286 véhicules pour les forces de l’ordre dont 50 pour la police et 36 pour la gendarmerie mobile. “Sur les Vosges, les véhicules ont en moyenne 6 ans et 140 000 km, précise le colonel. Ils sont réformés à 8 ans et 200 000km. 286 véhicules pour 520 agents (dont 80 dans les services administratifs), ce sont de bonnes conditions, puisque les patrouilles interviennent en binôme. Il y a toujours un véhicule disponible”.
2 opacimètres pour compléter l’équipement
Le major Stéphane Gay adjoint au Commandant de l’Escadron de sécurité routière, a fait une démonstration de la mesure d’un opacimètre, qui mesure la lumière qui passe à travers les vitres. Depuis le 1er janvier 2017, le pare-brise et les vitres avant doivent laisser passer 70% de luminosité. Par contre, il n’y a pas d’obligation pour les vitres arrières.
Pas de film filtrant à l’avant !
“Le moindre film fait chuter très fortement la luminosité, explique le major, le mieux est de ne rien rajouter sur l’avant de la voiture. Cet opacimètre, qui est un appareil fabriqué dans les Vosges par VBSA de Cornimont, permettra d’éviter la contestation. Ce qu’il faut savoir, c’est que le contrôle technique ne laisse plus passer des vitres avant qui n’ont pas ces 70% de luminosité”. Démonstration est faite sur une voiture individuelle.
Le contrôle devra se faire pendant 2 à 3 ans
Les vitres arrières sont teintées mais à l’oeil nu, si on distingue une différence de luminosité, elle ne semble pas énorme. Or la mesure donne 75% à l’avant et 35% à l’arrière. La voiture est dans les normes puisque les vitres opaques sont à l’arrière. Le groupement possède 2 appareils, mais c’est suffisant puisque d’ici quelques années, le problème ne se posera plus, les voitures non conformes ne pourront plus circuler.
