Sécurité – Les maires formés par les gendarmes

Avec les élections, les équipes municipales ont changé. Les gendarmes ont donc entamé un “tour” des maires en 13 réunions. Lundi, le groupement d’Épinal accueillait les élus du Canton. L’objectif, se connaître, savoir à qui s’adresser et quoi faire en cas de situation d’urgence.

“C’est toujours le maire qui est en première ligne et doit gérer la situation d’urgence“, souligne le Colonel Gilles Martin, commandant du Groupement des Vosges, en ouverture de cette action de prévention. L’idée est d’anticiper les catastrophe et d’acquérir les réflexes essentiels en attendant l’arrivée des gendarmes.

Des unités d’une vingtaine de personnes

Le groupement des Vosges compte 532 agents répartis en brigades territoriales ou communautés de brigades d’une vingtaine de personnes. “La répartition est faite pour pouvoir intervenir en 20 mn maximum”, explique le commandant.

83 000 appels

Au coeur du système, le centre d’opérations et de  renseignements de la gendarmerie (CORG) reçoit les appels d’urgence, les géolocalise, et gère les unités d’intervention. C’est le centre de gravité de la gendarmerie. En 2013, il a reçu 83 000 appels et assuré 12 000 interventions.

Des chiens spécialistes

Sur les Vosges, nous avons une équipe cinéphile avec un chien à Épinal dressé pour repérer les stupéfiants et les billets. Au Peloton de surveillance et d’intervention de Travexin, le chien est dressé pour retrouver les personnes dans les avalanches”.

95% du territoire, 75% de la population

La gendarmerie assure la sécurité de 501 communes sur 514. Ce qui représente 95% du territoire et 75% de la population.

“Les experts”

Autour de l’organisation des unités, gravitent les experts comme la cellule de renseignements, la cellule d’investigation criminelle, l’escadron départemental de sécurité routière avec les brigades motorisées de Remiremont et de Bulgnéville, le peloton de gendarmerie de Moyenne montagne ou encore l’adjudant Fabienne Jeandot, qui est la référente sûreté pour la gendarmerie.

Sécurité routière, 11 % de l’activité

Le gendarme, ce n’est pas que l’agent qu’on voit au bord des routes, insiste le colonel. Il est intéressant de noter que la sécurité routière ne représente que 11% de notre activité“. Les élus ont pu approcher le radar mobile “hibou” et apprendre à préserver une scène de crime.

Mieux gérer l’urgence

Une initiation éclair qui leur donne les notions essentielles pour préparer au mieux la venue des secours en cas de situation d’urgence.

 

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