Tir de loup – Pour ou contre 4 tirs de plus ? Consultation publique jusqu’au 21 février
Donnez votre avis sur les 2 projets d’arrêtés ministériels prévoyant le tir de 4 nouveaux loups jusqu’en juillet 2017. Le tir de 36 loups a déjà été autorisé, 33 ont été abattus.
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L’État français doit savoir ce pensent les citoyens, s’ils sont favorables aux loups et hostiles aux abattages ou pas.
Les arguments de l’Association Ferus pro-loup
- Le nombre de loups en France a baissé depuis 2014. Ces tirs mettent encore plus en péril la population de cette espèce protégée. Avec ces 4 loups supplémentaires, ce sont 40 loups en tout qui peuvent être tués sur une petite population estimée à 292 individus en 2015-2016 (chiffres ONCFS).
- 33 loups ont déjà été abattus et au moins 5 autres sont morts suite à des collisions routières / ferroviaires. Sans compter le braconnage.
- Le loup peine à s’installer hors des Alpes alors que les habitats favorables pour cette espèce sont nombreux en France.
- Les tirs ne sont pas une solution sur le long terme, seuls les moyens de protection permettent une cohabitation durable.
- Ces tirs sont un mauvais signal envoyé aux éleveurs, qui les désincite à mettre en œuvre une protection efficace de leurs troupeaux en leur proposant cette « solution » radicale, qui ne fait baisser la pression de prédation qu’à très court terme.
- Les tirs sont inefficaces voire même contre-productifs. Plusieurs études internationales l’ont souligné.
- L’État français continue d’ignorer l’avis des Français malgré une manifestation de 5000 personnes à Lyon en 2016, une pétition de plus de 110 000 signataires, les précédentes consultations largement défavorables aux tirs de loups et des sondages contre la chasse aux loups.
- Vu la population de loups en baisse et les tirs qui ne sont plus utilisés en dernier recours, l’État français est hors la loi au regard des lois européennes.
En face, il y a les éleveurs à bout !
Face à l’augmentation incessante des attaques de loups sur les troupeaux en estive et autour des fermes, les éleveurs et bergers sont à bout. Malgré les annonces de « prélèvements » et de financements de mesures de protection, la situation ne fait qu’empirer ! Dans lezs Vosges, les élevages de la Plaine sont particulièrement et régulièrement touchés.
Que le sujet soit à l’ordre du jour
Chaque année, plus d’éleveurs sont victimes d’attaques, plus de brebis tuées, et plus de départements touchés. La Confédération paysanne des Vosges, ainsi que d’autres Confédérations paysannes départementales, a donc envoyé le courrier joint aux six parlementaires vosgiens pour que ce sujet soit mis à l’ordre du jour de leur assemblée.
Ils ne veulent pas enfermer leurs troupeaux
La situation actuelle pousse de plus en plus d’éleveuse(r)s à maintenir leurs troupeaux enfermés. Est-ce l’élevage que veulent nos responsables politiques ? Disparition des brebis dans les montagnes et dans les prés, élevages hors-sol, agriculture encore plus industrialisée… La Confédération paysanne refuse de s’y résigner. “Ce n’est pas le métier que nous avons choisi ! Nous serons donc mobilisés jusqu’à ce qu’une politique de gestion cohérente de la population de loups soit mise en place, une politique qui assure l’avenir de nos élevages paysans !”