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Vosges : l’affaire Grégory relancée, des vosgiens interpellés !

 

C’est une information révélée par nos confrères de Vosges Matin. Ce mercredi, les gendarmes ont procédé à des interpellations dans les Vosges, 32 ans après l’assassinat du petit Grégory.

Ce matin, trois personnes ont été interpellées et placées en garde à vue dans l’affaire du meurtre de Grégory Villemin le 16 octobre 1984.

Marcel Jacob, 72 ans, le frère de Monique Villemin (la grand-mère de Grégory) et oncle de Jean-Marie Villemin.

Jacqueline Jacob, 73 ans, aurait été interpellée en même temps que son mari dans leur maison à Aumontzey.

Ginette Villemin, née Leconte,  l’épouse de Michel Villemin (le frère de Jean-Marie Villemin, décédé en 2010 et qui s’était constitué partie civile dans l’affaire).

Les qualifications pour lesquelles ils ont été placés en garde à vue sont les suivantes : complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime.

Deux autres personnes ont été entendues mais n’ont pas été placées en garde à vue : les parents de Jean-Marie Villemin et grands-parents de Grégory : Albert et Monique Villemin. Ils sont ce mercredi après-midi en cours d’audition par les gendarmes, chez eux, à Aumontzey.

L’affaire Grégory, la plus grande énigme criminelle de l’histoire judiciaire française, est bel et bien relancée

Grégory Villemin avait 4 ans lorsqu’il a été assassiné

Les gendarmes de la section de recherche de Dijon ont procédé ce mercredi vers 8h du matin a 3 interpellations dont un couple dans un village proche de Bruyères.Les septuagénaires placés en garde à vue seraient très proches de la famille Villemin. Ils s’agirait d’amis de Bernard Laroche, en l’occurrence : Marcel Jacob, le grand oncle, sa femme Jacqueline, la grande tante et Ginette Lecomte, la tante du petit Gregory et belle-soeur de Jean-Marie Villemin. Ils sont poursuivis pour complicité d’assassinat, non-dénonciation de crime, non-assistance à personne en danger et abstention volontaire d’empêcher un crime.

En clair, ce ne sont pas eux qui sont soupçonnés d’être les auteurs de ce crime mais ils n’auraient rien fait pour l’empêcher et ne l’auraient pas dénoncé par la suite.
Autre hypothèse possible : le meurtrier n’est pas encore connu et pourrait faire parti des personnes interpellées. Dans ce cas, le chef d’inculpation évoluera en conséquence.

Une quatrième personne serait entendue comme témoin. Il s’agirait de la Grand-mère de l’enfant, Monique Villemin, dont l’état de santé est incompatible avec une garde à vue.

Muriel Bolle, belle-soeur de Bernard Laroche, a été convoquée à la gendarmerie de Bruyères pour procéder à des relevés ADN. Elle est ressortie libre.

Le corps de l’enfant avait été retrouvé ligoté dans la Vologne, le 16 octobre 1984. L’affaire a connu de multiples rebondissements et donnait l’impression de s’enfoncer petit à petit dans l’oubli.

Selon nos confrères, le nom du couple figure depuis de nombreuses années dans le dossier. Toutes les personnes interpellées ont été transférées à Dijon pour y être interrogées.
D’autres interpellations pourraient suivre ce qui permettra peut-être 32 ans après de résoudre l’une des plus grandes énigmes judiciaires de la fin du XXème siècle.
Dernière modification le mercredi, 14 juin 2017 16:44

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