Un petit tour dans les airs à l’aérodrome de Dogneville
Le temps est pluvieux, mais les amateurs profitent des accalmies pour s’envoler en réel ou sur le simulateur. Baptêmes et vols d’initiation tournent. Ce n’est pas la grosse affluence, mais il y a du monde au rendez-vous. Un bilan plutôt positif pour l’aéroclub.
Les baptêmes marchent plutôt bien, surtout que la ville et le club proposent un baptême à prix coutant pour les habitants de Dogneville. « L’aérodrome est sur leurs terres et certains n’osent pas venir. Le but est de leur faire connaître le club et qu’ils se l’approprient », argumente avec enthousiasme Lionel, pilote communicant. Un pacte de bonnes relations.
Petits prix pour les habitants de Dogneville
Sur présentation du courrier, les habitants de Dogneville peuvent voler pour 30€ ou 40€ pour 2 personnes. Ils ont jusqu’au 31 décembre pour réserver leur vol. « 10 vols sont déjà programmés », annonce Arnaud Villemin, responsable de la section avion. Un baptême à prix normal coûte 85€ pour 1 personne ou 125€ pour 3 personnes au maximum. 25 baptêmes étaient déjà réalisés.
Futurs pilotes
3 enfants venaient de voler. L’un d’eux accroche bien et veut passer son brevet de pilote .Il se renseigne. « C’est peut-être une future inscription ».
Une femme s’inscrit pour un vol d’initiation ULM. « Elle aura 15 mn de briefing au sol. Puis elle décollera avec un instructeur, qui lui laissera les commandes. Au retour, il y aura un nouveau débriefing ». En tout cas, elle embarque avec un vrai sourire ! C’est souvent l’occasion de réaliser un rêve reporté depuis longtemps.
Tester au sol
Avec le temps, pas de bousculade, mais une rotation des avions qui s’enchaînent tranquillement.
Dans le hangar, un simulateur 3D a été installé par un passionné, qui le met à disposition pour ce week-end portes ouvertes. 3 écrans et des commandes comme en réel pour s’exercer !
Spinawatt ronronne un peu
A gauche de la piste, Spinawatt fait son show. Les passionnés d’aéromodélisme font le spectacle pour ceux qui poussent jusque là et découvrent. Toujours que des modèles électriques. Une manifestation qui s’essouffle un peu, reconnaît Jean-Luc Folliguet, président de la section aéromodélisme. « On sent la crise. Les gens ne se déplacent plus autant pour un meeting et il n’y a pas de renouvellement dans les machines ».
Plus de succès avec les gros moteurs
Peut-être aussi que la manifestation devient « normale » et ne suscite plus autant d’engouement du public. « Les engins électriques ne sont plus une nouveauté et présentent moins d’attractivité ». Le club réfléchit à une autre formule. « Lors du tour AT, nous faisons une rencontre avec des gros moteurs et elle a beaucoup plus de succès. Les propriétaires de belles bécanes n’hésitent pas à faire des kilomètres pour venir les présenter. C’est beaucoup plus spectaculaire ».
A fond la Com’
Pour la 1ère fois, l’aéroclub a mis le paquet sur la communication, samedi au week-end des associations sportives. La section aéromodélisme mettra en place 5 vols d’initiation le week-end prochain, pour que les personnes intéressées puissent tester l’activité.
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