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FDSEA – PAC question de rester dans les choux !

Ce matin, la FDSEA tenait son assemblée générale à la Rotonde de Tahon-les-Vosges. L’occasion de donner la parole aux agriculteurs des Vosges et de parler de la nouvelle PAC sans décret d’application !

Pas de grande nouveauté en 2014, l’agriculture a bien du mal à garder la tête hors de l’eau et l’élevage est en mauvaise posture ! La FDSEA défend le “produire français pour manger français”. “ Nous avons pu constater lors d’une opération de vérification que les cantines de nos administrations qui prônent le “Made in France” et “Made in Vosges”, n’avaient pas de viande française dans les assiettes”, rappelle Éric Virion, secrétaire général de la FDSEA des Vosges.

Les discours ne suffisent plus !

Donc les discours ne suffisent plus, il faudrait passer aux actes. “Si les élus y sont plutôt favorable, la progression des volumes est lente et laborieuse”. Des guides ont été conçus pour favoriser l’approvisionnement en produits français. Les agriculteurs s’insurgent contre “l’incompétence et les dogmes de leurs ministères. Le temps des négociations feutrés est passé. Il faut montrer à quel point les agriculteurs en ont marre !”, insiste Philippe Nicolas, président de la commission élevage.

Loup ou moutons

Quand on parle élevage, on parle du loup … Les éleveurs sont remontés ! Si les prix de la viande ovine ont été à la hauteur, 2014 marque aussi une hausse de 33% des victimes du loup ! “L’échec du plan Loup est une réalité ! Si dans les Vosges, la situation est moins catastrophique, cela ne fera pas baisser notre vigilance !  assure Philippe Lahaye, président de la section ovine. “Le loup et l’élevage, ça ne fonctionne pas !“.

Ce qu’on va voir, c’est la disparition des élevages ovins

Et Jérôme Mathieu de pousser un coup de gueule contre l’association Ferus (défense du loup), qui propose une formation sur 2 jours “pour apprendre comment élever nos moutons. On ne prend pas en compte le désarroi des éleveurs qui ont des attaques tous les 2 jours ! Ce qu’on va voir, c’est la disparition des élevages ovins. Qu’on arrête de nous prendre pour des jambons et qu’il y ait de vraies mesures sur ce dossier !”.

A chaque jour, sa norme

À chaque jour, de nouvelles contraintes“, déplorent les exploitants. “Que les technocrates nous écoutent ! De Paris, on voit la France tout à plat ! proteste énergiquement Jean Christophe avec toute la démonstration nécessaire ! 2 interdictions ont été levées grâce à la mobilisation, mais que d’énergie déployée pour du bon sens !“.

On nous traite comme des délinquants

Quant aux dégâts de gibiers, la guerre est de nouveau ouverte avec la Fédération de chasse !  Les agriculteurs payent désormais les frais d”expertise. “Arrêtez la mauvaise foi ! reconnaissez la présence de dégâts, le monde agricole en plein émoi, ne supporte plus l’omerta.”, scande en rimes Stéphane Demay, président de la commission dégâts de gibier. “Déclaration abusive” ne passe pas ! “On nous traite comme des délinquants !”, refuse Jean Christophe. “80 dossiers de réclamation seront traités au niveau national, mais vous avez quand même déclarer 9M€ de dégâts pour 950 000€ indemnisés, alors il y a un grand écart”, modère Gérard Mathieu, président de la Fédération de chasse.

Environnement et de développement du territoire

Quant à la PAC, Yves Madre, conseiller de l’actuel commissaire européen à l’agriculture Dacian Ciolos à Bruxelles, a tenté d’expliquer le nouveau mode de décision, le contexte et les partenaires incluant des ministres de l’agriculture, des parlementaires et des ONG environnementales et citoyennes. La PAC doit relever les enjeux de la sécurité alimentaire de l’Union européenne, de la protection des ressources naturelles et du développement des territoires. “L’agriculteur est celui qui assure la production pour qu’on ait à manger et qui gère son environnement.”

Investir dans l’agriculture

Yves Madre souligne la difficulté de faire converger des intérêts en partie contradictoires et la nécessité d’anticiper et de proposer une vision de l’agriculture de demain. La recette consiste à soutenir la production agricole, à mettre fin au dogme du découplage, à proposer des outils de gestion de crise et inciter les états membres à investir dans l’agriculture. “Si la puissance européenne veut rebondir, elle doit utiliser un de ses fleurons qui est l’agriculture”.  

 

 

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