CREA – Ajouter la raison au coup de cœur !

L’entreprise artisanale a son charme. Elle a une dimension à taille humaine et peut sembler plus abordable que les PME-PMI. Il y en a 7500 dans les Vosges alors ça vaut le coup d’y réfléchir. C’est ce que se sont dits les visiteurs du Salon CREA (création, reprise, d’entreprise artisanale)

Patrick et Benoît cherchent un conseiller. Patrick a une société de bâtiment qu’il voudrait céder. Benoît voudrait s’installer. Ils se sont rencontrés sur les chantiers et envisagent de faire affaire. Mais il leur faut l’enveloppe, des statuts juridiques qui ne les pénalisent pas. « Comment gagner des sous sans en payer trop », plaisante Benoit, mi figue mi raisin. Parce que malgré tout, s’il s’installe, ce n’est pas pour rendre tout au fisc !

Pas évident l’administration !

La société de Patrick a son siège sur Nancy, mais Benoit est de Neufchâteau, donc la chambre de métier de Nancy a renvoyé Benoit sur celle d’Épinal. Pas évident de naviguer entre toutes ces structures quand on est technicien !

Ils ne voulaient pas voir les banquiers, parce ce que leur projet n’était pas assez avancé, mais un conseiller ferait leur affaire…

Cherche opportunité

L’approche est différente pour Valérien. Responsable commercial en plasturgie, il pense à reprendre une société. Il n’a pas d’idées précises sur l’activité. « C’est l’opportunité qui fera le projet. Aucun secteur d’activité en production ne me rebute. Je sais prospecter, aller chercher les marchés, j’apprendrai le métier et je m’entourerai de collaborateurs techniciens ».

Gérer la stratégie

Dans son travail, il ne maîtrise pas tous les aspects du développement : « Je vois des développements potentiels et on me dit Non ! C’est terriblement frustrant et je voudrais pouvoir gérer totalement la stratégie de mon entreprise ».

Valérien confie qu’il a déjà été associé à 22 ans, mais qu’il était trop jeune pour gérer toutes les contraintes d’un chef d’entreprise et que la gestion ne l’intéressait pas. Il a alors revendu ses parts à son associés pour voguer vers d’autres cieux. Mais cette expérience lui a fait prendre conscience des contraintes qui pèsent sur une petite entreprise.

Cherche petite entreprise

Il est venu au Salon pour discuter avec les différents intervenants, avoir une approche du marché, chercher des pistes de ce qui fonctionne dans les Vosges. « Peut-être les énergies renouvelables ? suggère-t-il.  Les métiers de bouche, pourquoi pas ? En tout cas une petite entreprise humaine de 5 à 6 personnes avec du potentiel à développer, serait parfait ! Je veux y aller progressivement et ne pas brûler les étapes. » Il ne lui reste qu’à consulter les offres….

Ce qu’il faut pour monter son entreprise

Le lycée de Roville-aux-Chênes vient en force avec ses élèves de Bac Pro. Ils sont en production et rêvent d’être leur propre chef. « On va essayer de voir tout ce qu’il faut pour monter son entreprise », indique Tatiana.  « Savoir si on peut gagner des sous en créant son entreprise », complète une autre. Et si on ne peut pas en gagner combien il faut mettre de coté… Que du bon sens !

Dans les allées, on croise aussi des comptables qui viennent voir leurs partenaires dans un autre contexte.

Statuts et garanties

Sans parler des questions plus traditionnelles réservées aux avocats, notaires et experts comme les garanties demandées par les banques, les différences de statuts ou l’évaluation de son fonds de commerce. 500 porteurs de projets potentiels y ont trouvé fortune ou du moins informations et conseils !

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