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Communes forestières – Quelle Forêt pour demain ?

Comment valoriser la forêt  à l’heure d’une importante réforme territoriale, en période de crise et de baisse drastique des dotations ? C’est la préoccupation majeure des communes forestières évoquée lors de son assemblée générale samedi.

Le futur contrat d’objectifs et de performance 2016-2020 qui lie la fédération des communes forestières à l’État et l’ONF est en négociation. Les élus confirment qu’ils sont attachés au régime forestier. Ce sont des règles de gestion et d’exploitation de la forêt, qui apparaissent pour eux, comme une garantie du développement durable. La gestion doit être planifiée, la cueillette, la chasse et le passage des véhicules réglementés.”Les élus veulent valoriser leurs forêts, mais pas en faire un espace de spéculation, du fait des besoins massifs en bois de chauffage par exemple”, poursuit René Maillard, président vosgien des communes forestières.

Les élus recherchent la valeur ajoutée, l’activité locale, le maintien des entreprises liées au bois et les emplois. Les contrats d’approvisionnement qui garantissent un prix fixe et un volume régulier d’achat progressent. Ils sont passés de 20% à 25%. Mais l’adjudication au meilleur prix reste encore la règle privilégiée des marchés communaux. “La contractualisation est une des clés de l’avenir de nos communes forestières, même si au premier abord, la vente semble moins intéressante“, insiste Philippe Faivre, du Conseil départemental.

L’État avait mis en alerte les communes forestières en parlant d’augmenter la taxe payée à l’ONF, mais la réactivité des élus a amené le gouvernement à abandonner cette “lubie des administrateurs de Bercy” comme la nomme Dominique Jarlier, président national des communes forestières. Peut-être faut-il imaginer une gestion groupée pour faire face aux enjeux de valorisation. Une évidence pour  Philippe Faivre : “L’activité de la filière ne pourra passer que par des coopérations indispensables. Il faut que les énergies soient massivement mobilisées”. Une valorisation qui doit se poursuivre dans la recherche des équilibres pour garantir une gestion à long terme”, conclut le préfet, Jean-Pierre Cazenave-Lacrouts.

 

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