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Politique

Tribunal de grande instance – Trois nouveaux magistrats

L’audience de rentrée du TGI officialise l’installation de trois nouveaux magistrats et deux greffiers. Parmi eux, le nouveau procureur arrivé en juin, Etienne Manteaux qui prend la tête du parquet.

Etienne Manteaux, 42 ans, succède à Bernard Marchal nommé en Avignon. Né à Vesoul, il a exercé comme substitut à la Martinique, puis comme procureur à Tulle, où il a vécu la fermeture d’un TGI, avant d’intégrer Limoges. « Il arrive à Epinal avec un savoir-faire reconnu, se félicite le président Bertrand Menay. Ce n’est pas parce qu’il a exercé à Tulle que c’est un procureur « normal » »

Ludivine Clerc, 34 ans, est nommée substitut au procureur. C’est son premier poste comme magistrat au Parquet. Enfin, Patrice Litolff, juge d’instance, 52 ans, est nommé vice-président. Il remplace Nathalie Lauer.

Deux greffiers, Fabienne Seewald et Leonard Grevet, viennent renforcer l’équipe en place. « Même si le Tribunal a pu répondre en partie aux exigences imposées par la fusion des TGI de St-Dié et d’Epinal, Le travail ne manque pas. Le volume des affaires traitées a augmenté d’un tiers, tant au civil qu’au pénal », annonce le président. Prochain objectif, améliorer les délais de traitement des affaires, diversifier les réponses pénales, développer une meilleure prise en charge des victimes et moderniser les services.

Créer un bureau des victimes

Pour Etienne Manteaux, la tâche se décline en trois grands axes : utiliser les moyens modernes de communication comme la visioconférence ou la transmission des éléments par internet dans les procédures urgentes. Deuxième point, créer un bureau des victimes à Epinal pour faciliter l’information, l’indemnisation ou la nomination d’un avocat commis d’office dans les comparutions immédiates.

Troisième objectif, la diversification des réponses pénales. L’établissement pénitentiaire d’Epinal a 290 places et une occupation de 100%. Il est donc souhaitable d’apporter d’autres solutions comme le développement de l’injonction thérapeutique, les stages de citoyenneté et de responsabilité parentale, ou le travail d’intérêt général, qui privilégient la réflexion à la répression. Comme l’offre n’est pas à la hauteur, Etienne Manteaux se propose d’aller à la rencontre des élus pour les sensibiliser à l’intérêt de proposer de tels postes de réinsertion.

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