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“UPM Kymmène torpille Docelles !”

Aujourd’hui à Munich pour rencontrer le N°2 du groupe finlandais, les représentants de la SCOP et l’avocat Ralph Blindauer, sont convaincus que le Groupe UPM refuse de vendre quel que soit le prétexte pour rayer l’usine de Docelles de la carte. “La porte n’est pas totalement fermée, nous devons nous revoir“, plaide l’avocat, cependant convaincu que ce n’est ni le prix ni la responsabilité environnementale qui bloquent.

Les représentants de la SCOP, qui portent le projet de reprise de la papeterie de Docelles ont tout essayé. Ils sont même allés jusqu’à Munich rencontrer le responsable des cessions, Kari Stahlberg, Executive Vice President, le N°2 du Groupe.

UPM veut rayer Docelles de la carte

Pour eux, il n’y a plus aucun doute. UPM refuse de vendre et veut rayer Docelle de sa carte économique. “UPM a un double discours, constate Ralph Blindauer. Ils se donnent l’image de tout faire pour vendre, sauver l’activité et les emplois, mais dans les actes, ils torpillent les projets de reprise”.

Un tel cynisme

Eh bien, ils ont décidé de le faire savoir à travers les médias internationaux. L’image du groupe devra assumer sa politique ! “On se trouve face à des responsables complètement dépourvus d’affects et de sentiments humains. J’ai rarement vu un tel cynisme,  même  dans d’autres groupes internationaux“, relève l’avocat.

Une solution … ou l’offensive médiatique

Le contenu des propositions potentielles ne sera pas divulguée aujourd’hui, mais il n’y a pas à tergiverser. Soit le Groupe accepte une solution qui permet à la SCOP de reprendre (ou à un autre repreneur fiable), soit les salariés passeront à l’offensive en dénonçant l’attitude du Groupe dans tous les médias et en Finlande et en entamant les procédures.

Dialogue de sourds

Pour l’instant, leur position n’a pas bougé d’un iota sans justifications entendables. Ils ne veulent même pas entendre parler d’une expertise pour une estimation objective. “Par contre, le Groupe ne refuse pas les entrevues, mais c’est un dialogue de sourds“, se désole Nicolas Prévot, délégué CFE-CGC et un des porteurs du projet SCOP.  Une délégation déçue mais pas étonnée !

Et si le Conseil général achetait ?

“L’idéal serait que le Conseil général négocie le rachat et loue l’usine aux salariés“, poursuit l’avocat, mais pour l’instant, rien n’est fait dans ce sens et l’on sait bien que les collectivités ont bien des difficultés avec des dotations qui ne font que diminuer.

http://www.actu88.fr/les-ex-upm-docelles-enclenchent-un-bras-de-fer-avec-le-papetier-finlandais/

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