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Prix Imaginales des Collegiens – Marine Carteron remporte le prix !

Un record de participation avec 30 établissements et pas moins de 300 collégiens pour cette rencontre virtuelle avec Marine Carteron. Des lecteurs qui ont plein de questions pour l’auteure qu’ils ont élue.

C’est Yoan, 14 ans qui se lance : “J’ai beaucoup aimé les Autodafeurs et j’aimerais savoir ce qui vous a inspiré les personnages  des héros ?“. “Gus a beaucoup de mon fils aîné et Césarine, elle, est un souvenir de l’excellent livre “Le Bizarre Incident du chien pendant la nuit” (Mark Haddon, Pocket), où un jeune autiste très intelligent raconte sa vie à travers son journal. En utilisant une autiste, je peux mettre dans sa bouche, des réflexions d’adulte, qui n’aurait pas une enfant de 7 ans”, explique Marine Carteron, en vidéoconférence.

Écrire avec passion et pratiquer beaucoup

Écrire fait rêver et Maryanne veut des conseils pour écrire ses propres histoires. “Écrire ce qu’on a envie d’écrire avec beaucoup de passion et pratiquer, écrire beaucoup !”, répond l’auteure, qui avoue qu’elle a du mal à se penser écrivaine. Juliette aimerait savoir comment on sait que l’histoire est terminée. “Je trouve toujours qu’il faut affiner certains passages, que ça n’est jamais fini et c’est mon éditeur qui un jour, me l’arrache en disant : cette fois, ça ira !”.

Après Harry Potter, plus rien !

Émilie est intriguée par cet environnement de Templiers et de sociétés secrètes. “L’écriture des Autodafeurs a commencé parce que mon fils, après avoir tourné la dernière page de Harry Potter, a décrété qu’il ne lirait plus parce que rien ne pourrait plus être du même niveau que les aventures du célèbre sorcier à lunettes. A 12 ans, c’était un peu jeune pour stopper sa carrière de jeune lecteur. Je lui ai proposé de créer une histoire juste pour lui. J’écrivais un chapitre et je le lui lisais le soir et j’ai eu droit à des commentaires de haut niveau : “C’est nul !” ou plus conciliants”.

Le trio inimitable, Gus, Césarine et Néné

Marine Carteron explique qu’elle n’a rien inventé, mais qu’elle s’est nourrie d’autres récits : “J’ai cherché chez d’autres le déclic et je me suis laissée porter. Je lis beaucoup, je picore et j’assaisonne à ma sauce.” Ce qui donne une histoire où une confrérie secrète est chargée de protéger des livres …et 3 personnages touchants et aussi différents que possible : Auguste, l’ado beau gosse qui aime les bouquinistes parisiens, sa petite soeur Césarine, autiste, d’une perspicacité affûtée, et Néné, le copain complètement geek … avec un humour irrésistible, du suspense et une énergie débordante.

Un bijou de littérature jeunesse

Un trio que les Collégiens ont adoré et coopté. “Ils ont tous un petit quelque chose qui nous fait les aimer “. Césarine a une présence folle ! Les rebondissements s’enchaînent, l’action n’arrête pas pour le plus grand plaisir des lecteurs. Et Marine Carteron y glisse un débat d’actualité : comment conserver et partager ces richesses culturelles sans spolier les auteurs et être manipukés par des géants du numérique ? “Un bijou de littérature jeunesse” comme l’affirment certaines critiques et les collégiens ne s’y sont pas trompés !

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