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8e Salon de la création et reprise d’entreprises artisanales les 20 et 21 novembre

50 experts réunis au Centre des congrès pour vous conseiller sur un projet de création ou de reprise dans l’artisanat. Pour concrétiser le service, le témoignage d’Emmanuel Schneider et de sa compagne Julie Scolara, qui viennent de reprendre une boucherie à Thaon-les-Vosges.

Vous y trouverez tout ce qu’il vous faut et vous pourrez obtenir les rendez-vous qu’il vous faut dans la même journée.

En 2h, un tour des spécialistes

En 2h, il est possible de rencontrer avocats, banquiers, notaires, comptables, représentants de la profession, spécialistes des études de marchés, conseillers.

« L’intérêt de ce salon, c’est vraiment de faire gagner du temps au porteur de projet. Il a tout sous la main », confirme Isabelle Morin, chargée de la communication à la chambre de métiers et de l’artisanat.

Emmanuel Schneider y est passé il y a 2 ans

Emmanuel Schneider parle de son expérience. Jeune diplômé en 2005, il a un CAP et un brevet professionnel de boucher. Il passait devant cette boucherie tous les matins en allant au travail. Il l’avait repérée. C’était déjà une histoire d’amour. Quand il a vu qu’elle était à vendre, il a fait le pas. Il a été au Salon de la création, reprise et transmission d’entreprises artisanales. C’était il y a 2 ans.

Difficile avec les banques

Il a apprécié de pouvoir rencontrer divers spécialistes pour faire émerger son projet. Par contre, le parcours avec les banques a été difficile !  Ils en ont vu 5, une seule a suivi et en demandant toujours plus de garantie…

Pourtant,  le prédécesseur marchait bien et l’opération était rentable. « Que les banques ne suivent une reprise comme celle-là pose question », commente Valérie Jambert, conseillère  économique à la CMA des Vosges.

1 mois ensemble

La reprise a été effective en janvier 2013. Le fonds de commerce était en état. Les 2 chefs d’entreprise le cédant et le repreneur ont travaillé un mois ensemble, histoire d’avoir les ficelles du métier.

Emmanuel Schneider avait une expérience de la grande distribution. Ce qui lui a donné quelques cartes en gestion. Il a suivi le stage de la chambre de métier et a gardé le contact avec les intervenants pour le suivi.

Opération réussie

Ça fait presque un an et ça marche plutôt bien. « Nous avons gardé une bonne partie de la clientèle », se félicite Julie Scolara, qui apprend le métier sur le terrain.

« Si c’était à refaire, je le referai ! » assure Emmanuel Schneider, devenu son propre chef à 26 ans. Ils ont trouvé leur bonheur sur la ville de Thaon, où ils ont tous les deux leur famille et ont déjà un pré-apprenti.

70 offres de reprise

La particularité de ce salon est un affichage des offres de cession qui n’auraient pas été publiées ailleurs. Il y a 7508 entreprises artisanales, 869 nouvelles entreprises et 70 entreprises à transmettre sur les Vosges. Les organisateurs espèrent 450 à 500 personnes.
 

Entrée libre – Ouverture de 9h à 12h et de 14h à 18h – 03 29 69 55 53.
 

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