MVM – Décision sur le projet de reprise MANAPAR le 10 avril

Ce matin, le tribunal de commerce entendait la présentation du projet de reprise MANAPAR porté par les cadres de Parisot. Il se prononcera le 10 avril. Le tribunal de Vesoul statuera sur l’offre de reprise le 8 avril pour l’ensemble du groupe Parisot.

 Pas de nouvelles extraordinaires ce matin. Le tribunal a bien le nouveau projet (présenté précédemment) qui prévoit 5 M€ d’investissement sur 3 ans avec un prêt accordé par l’État sous réserve que les porteurs investissent eux-mêmes 2M€. Ces 2 M€ doivent être apportés par François-Denis Poitrinal, ex dirigeant de Windhurst, également actionnaire dans le futur projet.

Dégagés de la pression de la Holding

Les salariés ont l’impression “qu’une chappe de plomb se lève et que les porteurs de projet, qui sont tous connus, puisqu’ils sont cadres dans le groupe Parisot ou Windhurst, sont libérés de la pression d’une holding”. Tous parlent d’ouverture et de volonté de transparence. “On est redescendus de 4 étages“, commente de manière imagée Patrice Jamis, conseil général.

Une nouvelle proximité

C’est une véritable avancée pour les salariés et les élus, qui naviguaient dans le flou absolu et n’avaient connaissance d’aucune donnée clé de la situation du groupe. Encore faut-il que les discours soient suivis d’actes !

43 licenciements et 4 transferts

Malheureusement, tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes et si ce projet est validé, il entraîne 43 licenciements et 4 transferts dans le groupe. “Ce qui équivaut quand même à 47 suppression de postes sur Mattaincourt“, constate Pascal Ferrard, délégué CGT. “C’est toujours un traumatisme pour des familles et il faut voir quel accompagnement sera proposé à ces personnes“, insiste Patrice Jamis.

Une fusion promise

Ces licenciements seraient pour Mai et les salariés craignent aussi une désorganisation de la production. Ils veulent y réfléchir avec les dirigeants.

Pour les salariés, la seule garantie de ne pas être des variables d’ajustement est d’obtenir la fusion de MVM avec le groupe Parisot et Jacques Cuelhe, qui est à la tête de MANAPAR, s’y  serait engagé.

Verdict le 10 avril

En cas de refus, ce serait la liquidation, mais personne n’ose penser qu’on pourrait ne pas essayer de sauver 235 emplois dans ce secteur de la Plaine déjà fort éprouvé !

http://www.actu88.fr/mvm-manapar-presente-son-projet-industriel-aux-representants-du-personnel/

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