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Ombre et Lumière, lever de rideau sur une multitude d’univers

Entrelacs exposent une vingtaine d’artistes à l’Espace Tilleuls à Gérardmer jusqu’au 14 août. Un cheminement à faire l’esprit ouvert en se laissant porter  par la résonance des oeuvres.

Lever de soleil, cercle de la connaissance, temps qui passe, mouvement de la terre et mutations diverses, le tryptique d’Annie Tremsal Garillon mêle la complexité de l’obscurité au rayonnement central de l’or, poussière d’étoiles. On est dans la concentration, l’organisation dans l’espace. Le mur en parait gris presque sale. De l’autres coté de la porte, le trait de Louis Dubach est plus aiguisé. Il joue des chaud/froid en pointes tranchantes, dans un désordre d’éclatement, vibration cristallisée. On y décèle la faille, la fracture, et l’errance de morceaux de puzzle à reconstruire.

L’émotion nait dans la nature indomptée

Le totem de Daniel Canton, met le zoom sur la forêt ravagée après la tempête et observe tous ces morceaux s’organiser pour suggérer des images estompées à chercher entre ombre et lumière. Le granulé grisâtre du sable s’incruste dans un mouvement circulaire comme pour embrasser le tout dans un archivage intime. Entrelacement d’herbes folles qui laisse l’esprit vagabonder, chercher le sens derrière le visible jusqu’à buter sur une palombe morte ensevelie dans cette nature indomptée.

Quelle réalité à travers les yeux du masque ?

Après une dominante sombre, l’éparpillement de matière chaleureuse qui éclate dans l’oeuvre de Christine  Georgel. On y lit l’explosion, mais les dominantes sont chaudes. L’énergie diffuse par tous les pores comme une régénérescence. Plus ludiques, les fenêtres mystère qui s’ouvrent sur un monde de collages ou de compositions. Quelle réalité verrez-vous  à travers les yeux du masque ? Les silhouettes à la Folon s’animent en une chorégraphie flottante ou s’organisent à l’égyptienne pour devenir guerrière. Interférences de textile et cailloux, galets ronds et pierres tranchantes en un alignement qui se froisse, se met en mouvement. le temps fait son ouvrage, les mutations s’esquissent.

Le billard de la vie

La seconde salle se prête plus aux installations. 3 énormes sphères en bois occupent l’espace sur un tapis sombre. Le billard de la vie ? Joue-t-on son avenir comme à la roulette russe ? Pas d’angle mort, que des courbes ! Un peu plus surélevées, les matières naturelles s’agencent en insolites bestioles ou vase futuriste. Elles sculptent l’espace en noir et blanc. L’imagination se délie. Impossible de louper les toiles rouges de Sidonie Hollard, qui cherche désespérement ses racines dans les méandres de la mémoire. Un peu agressive cette quête …

L’art réenchante le monde

Heureusement la lumière n’est pas loin ! Toute de légèreté, elle dresse ses courbes graciles entre transparence et opacité. En face, les tableaux en ombres découpées, dentelle de bois colorée fascine … Mais  il vous faudra repasser par le centre et la sculpture mystère de Francis Cuny !  L’art réenchante le monde, fait fourmiller l’imaginaire et les émotions et c’est bon pour le moral !

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