Tout le monde en ordre de marche pour affronter l’hiver

L’hiver approche et avec l’hiver,  le froid. Terrible pour les personnes qui se retrouvent sans solution, sans toit. Le préfet, Gilbert Payet et Fayçal Douhane, directeur de cabinet, font le point du dispositif. Le nombre de places d’accueil et d’hébergement est suffisant. Les acteurs sont prêts et se coordonnent.

Il y avait une grande tablée d’acteurs sociaux lundi autour du préfet et de son directeur de cabinet pour parler « Urgence » et « 115 ».

« En 2012-2013 Il a fallu faire face à 195 demandes d’hébergement par le 115 et 200 personnes se sont présentées spontanément, détaille Gilbert Payet.  Toutes les demandes d’hébergement ont été satisfaites, même en février et mars, en période de froid extrême. ».

Des acteurs qui se coordonnent

Concrètement, c’est par le 115 que convergent les appels. Une personne répond 24h sur 24h. Dès 14h, les places disponibles sont connues.

Le Service Intégré d’Accueil et d’Orientation (SIAO),  intervient lorsque la personne a un toit pour la nuit, pour rechercher des solutions plus pérennes. « Nous nous connaissons bien, nous travaillons ensemble, pour orienter au mieux les personnes qui nous sollicitent et démarrer un suivi ».

Gendarmerie et police en relais du 115

La police et la gendarmerie sont également un relais pour les personnes qui n’osent pas faire le 115.

Les Vosges disposent de 172 places disponibles et 16 places d’hébergement d’urgence gérées par les villes d’Épinal, Thaon-Les-Vosges et Saint-Dié. Et les places à l’hôtel sont la variable d’ajustement.

La Croix-Rouge pour les transports

Dans les Vosges, il n’y a pas de « maraude », (Tour de la ville pour détecter les personnes exposées au froid et leur proposer un hébergement pour la nuit), c’est la Croix-Rouge qui effectue sur demande du 115 les ramassages et transports.

Pour l’instant, avec la possibilité d’ajouter les chambres d’hôtel aux hébergements, le dispositif semble répondre aux besoins du département.

Assez de places

« Nous nous préparons également à réquisitionner les gymnases si c’était nécessaire », complète le préfet.

La demande progresse pourtant. Il y a eu 32 placements en Centre d’hébergement au lieu de 21 l’année d’avant, 42 en hôtels au lieu de 26, et 121 accueils d’urgence au lieu de 105.

Jeunes en rupture

Les travailleurs sociaux pointent cependant l’augmentation des jeunes en rupture familiale, des violences familiales et des jeunes mères de famille avec des enfants en bas âge.

½ poste de travail de travailleur social devrait être réservé à l’analyse des profils et des situations, pour avoir des réponses plus adaptées aux besoins. Les acteurs sociaux signalent également la difficulté d’accueillir des personnes en addiction avec des familles et de jeunes enfants. Ils cherchent des solutions.

Solidarités encore présentes

Il y a donc encore des améliorations à apporter au dispositif d’accueil, mais « dans les Vosges, les solidarités existent encore, que ce soit dans la famille, dans le voisinage ou des élus ».

La détresse reste une réalité, mais en milieu rural, elle parait un peu plus simple à gérer.

 

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