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Vœux : En 2013, il va falloir se transcender !

Le maître mot pour 2013 pourrait être « collaborations ». Dans un contexte où les contributions de l’État sont à la baisse, les collectivités doivent trouver la taille qui leur permettra d’agir. Le processus de regroupement a été amorcé en 2012, il se confirmera en 2013. Sillon Lorrain, Communauté d’agglomération d’Epinal, pôles de compétitivité ou d’excellence, l’avenir est dans le faire ensemble. C’était la teneur du bilan l’année en cours pour Michel Heinrich, député maire d’Epinal.

 

2012 a vu la création du Sillon lorrain, 1er pôle métropolitain en France. Seule, Epinal ne pourrait jamais répondre aux besoins de son bassin. Avec Metz, Nancy, Thionville, elle peut offrir un enseignement universitaire diversifié impossible à rentabiliser pour une ville seule, une communauté hospitalière qui réponde au manque de spécialistes et aux coûts d’équipements de pointe.

Sillon lorrain pour des enjeux d’envergure

En combinant leurs forces, ces 4 villes espèrent trouver des développements aux divers enjeux d’envergure, qu’ils soient environnementaux, numériques, culturels, économiques, qu’ils nécessitent des équipements ou des infrastructures comme le canal Moselle-Saône ou la liaison ferroviaire vers le sud.

« L’intelligence des territoires existe, argumente André Rossinot, maire de Nancy et initiateur du sillon Lorrain. Il y a des pépites, mais il faut les assembler. Il faut accepter de construire cette transversalité. Mais le temps de l’action est compté, demain, il sera peut-être trop tard ! » Un avis que partage Jean-Pierre Moinaux, au nom de la région : « Il faut mettre en mouvement toutes les énergies de Lorraine. Les pays qui réussissent le mieux sont ceux qui sont capables de fédérer tous les acteurs».

Cap sur l’image et le bois

A une autre échelle, la nouvelle communauté d’agglomération d’Epinal qui regroupe 38 communes, mutualise ses moyens, depuis janvier pour aller plus loin dans les projets, développer des services et des équipements structurants.

Au niveau économique, 2012, c’est l’installation à Epinal du pôle images lorrain, qui regroupe les premières entreprises de ce domaine à la maison romaine.

2e pôle fort du département, la Green Valley parie sur l’éco construction, l’éco-matériaux. Cette année, l’installation de Pavatex, fabricant de laine de bois, sur le site de Norske Skog, devrait créer 150 emplois. Michel Heinrich y croit : « Tout comme pour l’image, le bois innovation représente une filière d’avenir pour notre territoire ».

2012 a également vu la création de la marque Hêtre des Vosges et l’émergence d’une filière des feuillus, qu’il reste encore à organiser dans le cadre du Pôle d’excellence rurale porté par le Pays d’Epinal cœur des Vosges.

Renforcer l’attractivité

L’économie,  c’est essentiel mais ce n’est pas tout, pour faire de la ville, un lieu où il fait bon vivre. « L’attractivité d’une ville ne se décrète pas, elle se gagne peu à peu par les actions menées et se mesure », poursuit le maire.

La nouvelle infrastructure routière et ses deux échangeurs entre la RD 420 et la RN 57 y contribue en facilitant et sécurisant la circulation. L’accès au très haut débit aussi. Et pour compléter ces évolutions, la ville met en place une politique d’animations ambitieuse. La SNCF propose à un groupe d’étudiants de l’école d’art de Lorraine de travailler à un nouvel habillage de la façade de la gare.

Epinal est site pilote pour la rénovation urbaine en cours depuis plusieurs années,  etqui se poursuivra jusqu’en 2015. En 2013, la réhabilitation modernisera le quartier de la Vierge.

Une victoire de bon augure

«En 2013, nous poursuivrons la  transformation d’Epinal avec le même esprit éco-responsable », assure Michel Heinrich. « Il faudra encore de l’audace, prévient Marcel Pierrot et la participation de tous les acteurs à la cohésion. Mais nous prendrons la victoire du SAS d’Epinal comme augure de l’avenir ». D’accord avec l’audace et les combats à gagner, Christian Poncelet, président du conseil général  module. Il est partisan  du maintien d’une forte ruralité, réalité du département, pour contrebalancer trop grande centralisation,  en cas de turbulences.

B.Boulay

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