Encore plus de 350 manifestants contre la loi travail XXL !
L’Intersyndicale a encore fortement mobilisé. Il n’était plus un millier, mais les 350 restants n’ont pas l’intention de lâcher ! La lutte se poursuit, plus dure, plus intransigeante. La tension enfle.
On perçoit un ras-le-bol d’être pris pour des rigolos ! A la veille de la signature des ordonnances, la colère gronde ! Les fainéants sont dans la rue ! Non, les manifestants ne veulent pas de ces mesures qui les fragilisent et les mettent à la merci des patrons et ils le disent.
Plus de droits, pas moins !
Non, ils ne veulent pas qu’on les jette sans le moindre remord au moindre ralentissement d’activité. Oui, ils veulent un nouveau code, “mais un code avec de nouveaux droits, pas en nous enlevant ceux qu’on a !”, scandent les manifestants.
Une réforme à la Speedy Gonzalez
Les routiers, les retraités, les travailleurs, .les forains , … ça fait beaucoup de monde dans la rue ! “Ils veulent nous imposer leur réforme à la Speedy Gonzalez, proteste Franck Pattin, secrétaire général FO. A nous de nous mobiliser, personne ne le fera à notre place ! Speedy Gonzalez va nous faire très mal et très vite ! On nous flingue notre convention, on nous flingue nos accords de branche, combien vont se retrouver sans boulot ? Il faut s’unir en une seule révolte ! “
On ne peut pas construire une vie sur la précarité
“On va vous donner un chèque pour partir, mais vous ne retrouverez jamais plus de boulot et il faudrait sourire ? On ne peut pas construire une vie normale sur la précarité, on ne peut pas se projeter avec ce qu’on nous propose, c’est de ça qu’on parle ! On ne veut pas de mise en concurrence des entreprises, ni des salariés entre eux !”.
Des gens qu’on ne voyait pas d’habitude
“On a de plus en plus de travailleurs qui nous interpellent, qui viennent aux permanences pour savoir ce qu’on va faire, témoigne Delphine Rouxel, secrétaire départementale CGT, on voit des gens qu’on ne voyait pas d’habitude. La pression monte. On nous pousse à organiser des actions“. L’Intersyndicale n’avait prévu qu’un rassemblement fixe, puisque cette mobilisation suivait de près celle du 12 septembre, mais sous la pression des manifestants, elle a improvisé un parcours.