UDCGT – “Nos emplois valent bien une chemise !”

Les militants CGT pestent en ce 2 décembre, jour où 5 salariés d’Air France sont poursuivis pour violences dans l’affaire de la chemise arrachée. Bloqués par l’état d’urgence, ils ne peuvent pas manifester leur soutien. “La violence pour les salariés c’est au quotidien ! protestent-ils. Quand les patrons seront-ils convoqués devant la justice pour en répondre ?

Une journée symbolique pour défendre le droit de revendiquer, d’alerter sur ce qui ne va pas et de protester contre les injustices ! Ils ne peuvent pas être dans la rue mais ils se font entendre auprès des médias.

La violence, c’est tous les jours !

Pour nous, cette journée est la suite de la journée d’action du 23 septembre sur les libertés syndicales”, expliquent-ils. Bien sûr, ils ne cautionnent pas les dérapages, mais eux, la violence, ils la rencontrent au quotidien. “Tous les jours, on a des salariés qui viennent nous parler de la pression qu’ils subissent et qu’ils n’osent pas dire. Les conditions de travail se détériorent, les pertes d’emplois se poursuivent, le chômage est en hausse et on ne voit pas le retour du CICE“, insistent-ils.

Des bornes numériques à la place des agents

Le conseil départemental est en train de récupérer les missions sanitaires et sociales, qu’il avait déléguées (FMS, ADAVIE …). Il en aura repris 50% des emplois et du budget en 2016 et 100% à 3 ans. Ça veut dire que des bornes numériques vont remplacer l’accueil administratif”.

Il faut dire les choses !

Ils espèrent que l’état d’urgence ne va pas s’installer durablement, parce qu’il faut dire les choses. C’est la base de la démocratie !  Pour eux, la liberté d’expression n’est pas une entrave à la lutte contre le terrorisme. Au contraire, c’est une soupape !

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