UPM – Des avancées sérieuses !
7e réunion de suivi à la préfecture avec les élus, les représentants du personnel, l’État, et les dirigeants. Cette fois-ci, le repreneur, un fabricant d’enveloppes basé dans le Nord, PochEco, convainc. Les représentants des salariés ont également obtenu de rencontrer un responsable de la division papier chez UPM international.
Les représentants des salariés et Ralph Blindauer, leur avocat, se disent confiants. Le repreneur seul en lice, Emmanuel Druon, fabriquant d’enveloppes du Nord, semblent avoir convaincu les salariés et UPM, de la qualité de son projet.
Des clients qui veulent du papier de Docelles
Il a déjà recruté son service commercial et arrive avec des marchés. « Ils sont venus vendredi au comité central avec des clients qui veulent du papier de Docelles ! »
Une démarche terriblement convaincante, et à même de séduire les salariés qui n’y croyaient plus trop.
Tous les salariés qui veulent rester
Cette entreprise gère très bien ses affaires. Le projet commercial et financier aux dires des experts, tient vraiment la route. Et le repreneur souhaite garder tous les salariés.
« Ceux qui veulent partir le pourront dans de bonnes conditions, pour les autres, nous allons négocier la sécurisation des parcours, « des cordes de rappel » (des garanties au cas où ça ne fonctionne pas) », assurent Sébastien Saget, délégué CGT et Denis Schnabel, secrétaire général de l’UDCGT.
Un responsable UPM mandaté
Lundi, les représentants des salariés ont obtenu de rencontrer un responsable du papier à l’international qui a les mandats nécessaires pour prendre des décisions.
Ils veulent négocier le besoin en fonds de roulement et les conditions de la non concurrence, et une sécurité pour les salariés au cas où le projet n’aboutirait pas.
Aux coté du repreneur
« Ce n’est pas le moment de baisser les bras ! Vous étiez découragés parce que vous ne travailliez pas, mais ca avance. Vous en aviez assez de ne rien faire, incite Ralph Blindauer. Ca tombe bien. Il va falloir se battre et ne rien lâcher. On est dans le rapport de force. Il faut y aller tous ensemble. On gagnera tout ou on perdra tout. Vous êtes dans le combat. Il faudra être aux cotés du repreneur et le soutenir à fond ».
Le plan social devait se terminer le 18 novembre, mais UPM alimentera les marchés pour que l’usine tourne jusqu’au 20 décembre.
