Voeux de Mirecourt – Pas facile d’être maire aujourd’hui !
Le mandat 2008-2014, est l’un des plus compliqués ! « Être maire, c’est complexe, contraignant, mais passionnant », affirme Maria Rouyer, maire, en évoquant l’évolution de la fonction lors de la cérémonie des vœux vendredi 10 janvier.
Le mandat qui s’achève, a été compliqué. La crise économique qui s’éternise, les lois et les normes en constante mouvance, les budgets en baisse, les dépenses en hausse et les responsabilités de plus en plus lourdes, rendent la tâche ardue. « Être maire dans des villes comme les nôtres, c’est un travail à plein temps ! assure Maria Rouyer. Toutes les missions que nous exerçons, exigent des élus polyvalents ».
Pointus dans tous les domaines
Les missions sont diverses, mais toutes recouvrent les plus hauts niveaux de responsabilités. L’élu doit avoir une approche maîtrisée de tous les sujets, même s’il s’entoure d’équipes compétentes. Et le sentiment de complexité domine !
Voir sa ville évoluer
Mais la fonction de maire n’a pas que des aspects contraignants. « C’est aussi partir d’un projet global réfléchi avec des femmes et des hommes qui s’engagent pour l’intérêt commun et le concrétiser», poursuit-elle. Projeter, anticiper, prendre des risques, les mesurer et voir sa ville évoluer, cet aspect « du métier » est passionnant !
La quadrature du cercle
Difficile aussi de gérer les impondérables. Il faut souvent faire face, affronter des situations imprévues et avoir le sentiment que la maîtrise des projets vous échappe.
Les dotations d’État diminuent. Les budgets sont contraints. Ce qui oblige les conseils municipaux à rationaliser les dépenses, à faire des choix difficiles parce que tout est urgent, et à donner des priorités de réalisation. « A la manière de l’équilibriste, témoigne Maria Rouyer, je dois trouver des contrepoids, chercher des solutions qui confinent parfois à la quadrature du cercle ».
Sur les rails
Comme ailleurs, la communauté de communes du Pays de Mirecourt est passée de 13 à 31 communes et doit trouver sa vitesse de croisière en 2014. La ligne 14 Nancy-Merrey reste cœur des préoccupations, même si des choses semblent bouger. Patrice Jamis annonce une prochaine réunion au Ministère pour remettre le train sur les rails !
Des entreprises qui résistent
Jean-Luc Cousot, président de la communauté de communes du Pays de Mirecourt, ne peut ignorer les difficultés économiques de la Plaine, ni la fermeture en série des entreprises, mais d’autres relèvent le flambeau. Le Karting devient une référence dans le Grand-Est. MVM, qui fabrique les meubles Parisot à Mattaincourt, placée en redressement judiciaire, résiste encore !
Il faut y croire !
« Il faut y croire, insiste Patrice Jamis, conseiller général du secteur. Le groupe vient de vendre un bâtiment à une enseigne qui va installer une grande surface et créer 150 à 200 emplois. Ce qui va permettre de réinjecter 1M€ en trésorerie ». Patrice Jamis se réjouit que l’ex-ECV soit transformée en une maison des artisans qui accueillera bientôt 14 à 15 entreprises.
Ensemble pour vaincre
En 2013, les débordements du Madon ont causé bien des dégâts. Et il est prévu de se pencher sur la prévention des risques. « 2013 a laissé un goût amer dans les foyers, souligne Nathalie Pabouhot, conseillère régionale. Nous sommes en grande difficulté, seule l’union pourra nous sortir du marasme ».
Un Pays pour défendre le territoire
« Nous sommes le seul secteur de Lorraine à ne pas avoir de Pays, regrette encore Christian Franqueville, député du secteur. A quoi sert un Pays ? C’est le rôle du Pays de défendre son territoire. Mirecourt a été oublié par rapport aux aides. Notre territoire en était totalement exclu et j’ai demandé l’arbitrage du 1er Ministre. Mirecourt vient d’être placée en zone de revitalisation. Ce sont des avantages fiscaux pour créer de l’activité économique. ». Une ouverture à saisir.
Médailles– Serge Robinet, retraité – Alain Gérome, retraité – Laurent Florentin – Jean-Louis Vitu, ancien DGS
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