Épinal – La chambre régionale des comptes reconnait la bonne gestion de la ville

Un conseil municipal qui avait un coté « vente aux enchères », avec l’élection des délégations et des représentations des élus dans les différentes commissions. Dans un souci d’ouverture, une place a été laissée à l’opposition chaque fois que possible. Et Dernier point de l’ordre du jour, le rapport de la chambre régionale des comptes qui est globalement positif.

Arrivé anormalement tard en novembre 2013, ce rapport n’avait pas pu être présenté aux élus, parce qu’il tombait dans la période de réserve précédant les élections. Il était donc présenté jeudi au nouveau conseil.

Validation globale de la gestion de la ville

C’est avec une satisfaction évidente que Michel Heinrich annonçait la validation globale de la gestion de la ville depuis 2007, tant financière ou que sur la politique des ressources humaines. « Aucun réel dysfonctionnement n’a été identifié et les quelques anomalies repérées portent sur de l’administratif, explique le maire, et elles ont déjà été corrigées ».

 Plus de services sans augmenter les impôts

Ce bon point va plus loin. « La chambre reconnaît également l’atteinte des objectifs qui avaient été fixés, avec le maintien des taux d’imposition, un fort niveau d’investissement  et de développement des services à la population, tout en poursuivant le désendettement». Le maire souligne que la ville d’Épinal offre 16% de services supplémentaires par rapport aux villes de la même strate.

Que les indicateurs soient renforcés

Enthousiasme que module Bernard Binamé, au nom de l’opposition. Il réclame une démarche qualité, où la gestion serait mesurée par des critères clairement définis et fiables. Il pointe de nombreuses anomalies et demande que les indicateurs soient renforcés. « La fiabilité des comptes s’avère perfectible ». Et de poursuivre « Le rapport met en évidence la fragilité de la situation financière de notre commune, la diminution des dotations de l’État et le recours aux prêts relais ».

Une population plutôt plus pauvre

L’opposition préconise également de développer plus les outils de gestion des ressources humaines. Michel Heinrich fait encore remarquer que si les aides de l’État sont plus importantes pour Épinal que pour les villes de mêmes strates, c’est parce que la population dans les Vosges est plus pauvre

Pas question de se glorifier en se comparant aux villes « minables » pour Pierre-Jean Robinot, FN. « Ce que nous visons, c’est d’être vraiment performant et constructif !».

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