Larmes du rire – Et un bol de décaféinés !
En mini résidence, les Décafeinés ont choisi Épinal pour caler leur nouveau spectacle. Ce soir, c’était la première et ils étaient morts de trouille, mais pas grave, il y a l’effet chouquette ! Du rythme, de l’humour, des rimes et des chansons, avec l’air de ne pas y toucher, ils dépotent ! Ils sont dingues c’est vrai, mais impossible de leur résister, on est mort de rire !
Rémi Deval et Clément Parmentier, découverts par l’émission “On ne demande qu’à en rire“, s’échauffent façon coulisses, en cherchant comment entrer en scène. Peut-être en imitant les Fréro Delavaga ? C’est pas nous, c’est eux ! Mais ça y est, une chanson qui balance et le public adhère. Si le public est au Lavoir théâtre, eux sont à la laverie ! Ils trient leur linge sale “en famille”.
Des hauts en bas, des bas en hauts
Ils pourraient faire un spectacle engagé mais avec eux, c’est plutôt engagués ! Ils mettent des hauts en bas et des bas en hauts et cherchent le mot “migrants dans le dictionnaire des nantis. Peine perdue, il passe de migraine à mikado ! Il s’en faut peu que ce soit l’embargo, mais ils préfèrent la croisière.
On a dérangé, c’est engagé !
Ils ont une façon bien à eux de raconter la croisière qui dépayse, champagne à la main … Après, on se sent détendu. Et quand on revient, tout est très bien. Une petite touche de politique avec un duel de campagne de droite à gauche et de gauche à droite. “On a dérangé, c’est engagé !” et avec vous, c’est le jour un, mais seulement après la valse à 3 temps qui s’offre le temps.
Ils préfèrent les voisins aux voisines
Les décaféinés avancent dé-masqués sur le parking des âmes, pas étonnant qu’ils préfèrent les voisins aux voisines. Ils poussent la chansonnette, car la vie c’est mieux à 2, mais Paris sans Francisco c’est 12h de vol ! Ils manient l’absurde et les états d’âme, mais comme la fiche de paye baisse beaucoup trop, ils sont attirés par le noir. Attention aux corps bio ! T’es dans la lune ? Mieux vaut viser haut, la colocation sera sur Jus-piter et Ur-anus. De toute façon, t’es un pigeon, encore plus pendant l’état d’urgence.
On en reprendrait bien une pipette !
L’air de ne pas y toucher, ils balancent leur monde, à coup de rimes et de chansons, de pas de danse et de mime. Ils s’amusent des genres, laissent en suspension quelques suspicions, et c’est irrésistible ! Décalé, déjanté, délirant, désarmant, on en reprendrait bien une pipette ! Ils sont encore au Lavoir Théâtre à 18h30 mardi, faites vous plaisir !