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Osez l’entreprise, mais avancez cartes en main !

4e Salon de la création et la reprise d’entreprise pour la CCI, qui réunit au Centre des Congrès tous les partenaires utiles au créateur ou repreneur, pour mener son projet de l’idée à la concrétisation. Le tout en un ! Par contre, les porteurs de projets ne se sont pas pressés au portillon cette année. Veille de week-end prolongé  ou contexte économique ?

Ce n’était pas la foule pour les visiteurs mercredi, mais les acteurs ont pu prendre leur temps pour recevoir les prétendants, les informer et les orienter en fonction de l’avancement de leur projet. 4 pôles regroupaient les partenaires susceptibles d’accompagner le porteur de projet à chaque étape.  D’abord affiner son idée. Ensuite, l’élaboration du projet va consister à cibler les produits, la clientèle, le potentiel, la valeur ajoutée.

Statut, financement et démarrage

Puis se pose la question du statut juridique et du financement. Avocats, juristes, experts comptables, banques et organismes de prêts entrent en scène. Enfin, le démarrage de l’activité : le recrutement, la constitution des stocks, le local, l’organisation, le positionnement et la communication.

Des compétences à acquérir

Des compétences qu’il faut acquérir car on ne peut pas tout maîtriser quand on se lance à l’eau. On a déjà tellement l’impression d’être submergé de démarches auxquelles on ne comprend pas grand chose ! D’où l’importance d’être bien accompagné, de savoir à quelle porte frapper à quel moment. Et le salon est là pour ça !

En réflexion

Romain Thomas est en réflexion. il vient de subir 2 plans sociaux, a une bonne expérience du secteur agro-alimentaire, où il a évolué de chef de secteur à chef des ventes régionales. Il se dit que la reprise d’entreprise pourrait être une option. Il se renseigne auprès de Pôle emploi et du Conseil général des Vosges. “Je suis Vosgien et tant qu’à faire, autant que ce soit une entreprise locale”, explique-t-il.

Pourquoi pas reprendre une entreprise ?

Il pense que la clé de la réussite est de choisir une entreprise saine, viable et d’affiner son projet en fonction de ce que le repreneur est en capacité de développer. “Mais je n’ai pas une projection claire et nette dans ma tête, puisque je suis encore en phase de réflexion“. Il est en pré-projet. “C’est une super aventure, commente-t-il. J’ai une certaine expérience de l’entreprise, du commerce, de la gestion et du management, mais je sors de grandes entreprises. Il faudra s’adapter et je sais que les PME demandent une grande polyvalence”.

Ouvrir un commerce de déstockage

D’autres comme Geneviève et Marie-Dominique, ont déjà dégrossi leur projet. Elles veulent créer un commerce de déstockage à Laval-sur-Vologne.”J’ai vu un reportage sur un magasin de déstockage en Eure-et-Loire. Ça a fait tilt et j’ai appelé le commerçant. Il m’a renseigné et aidé bien gentiment. Et j’ai commencé à construire mon projet. On est en crise. Les gens ont de plus en plus de mal à payer le nécessaire. Sur le secteur de Bruyères, la population rencontre des difficultés financières et il n’y a pas de magasin de ce type dans un rayon de 30km. Je réponds à un besoin. Je pense que ça peut marcher !”

Prendre le temps d’avoir un projet qui tient la route

Elles sont en négociation pour un local, ont rencontré des fournisseurs et un expert comptable, “qui ne m’a pas dit que ce que j’avais envie d’entendre !”, confie Geneviève. Toutes deux travaillaient en libre service. Geneviève est au chômage depuis un an. Elle est prête à mettre de l’huile de coude pour faire aboutir son projet. Au fur et à mesure qu’elle avance, elle se rend compte qu’il lui faut du temps pour apprendre tout ce qu’elle ne connait pas. “J’ai vu 2 comptables, qui ne m’ont pas dit la même chose, détaille-t-elle, eh bien je vais continuer jusqu’à ce que cette question de statut soit claire pour moi !”

Avancer étape après étape

Marie-Dominique dépend de Cap Emploi (pour des travailleurs handicapés). Elles savent qu’elles veulent travailler ensemble, mais avec quel statut, quelle association ? Il leur faut encore débroussailler plein de points et travailler leur étude de marché, mais c’est pour ça qu’elles sont là. Et si en prime, elles peuvent en plus élargir leur réseau et trouver des partenaires, l’objectif sera atteint !

Pour joindre Geneviève par rapport à son projet : 06 64 67 85 43

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