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Saint-Dié – Et si les entreprises vosgiennes fabriquaient le mobilier urbain du territoire en bois local ?

Le Pays de la Déodatie parie sur l’économie circulaire ! Le projet présenté ce mardi aux entreprises locales prévoit de produire du mobilier urbain en bois local pour les communes du territoire pour booster la filière bois. Une quarantaine d’entre elles s’y sont intéressées.

Le projet est porté par le Pays de la Déodatie. Il a été retenu en 2015 pour le programme Leader (financements européens). Il dispose d’une enveloppe de 1,2M€ pour le territoire et peut aider à l’achat de matériel pour les artisans, aider les collectivités pour ce projet, participer au financement de l’organisation d’un groupement d’achats … “Leader intervient toujours en complément d’autres financements”, insiste Corinne Perrin, chargée de mission Leader. Le conventionnement devrait être conclu en octobre.

Une ressource clé

La forêt couvre dans les Vosges 65% du territoire, qui compte 1638 entreprises dans la filière Bois. La lorraine est la 4e région plus boisée de France. Les Vosges ont un taux de boisement de 50% alors que celui de la Lorraine est de 33% et la moyenne française de 29%. Il y a du potentiel et c’est une ressource clé du département et de la Région.

Tous les avantages

Le projet mobilier urbain en bois local a tous les avantages ! Il va dans le sens de la réduction de l’empreinte carbone, stimule le développement des entreprises et maintient l’activité bois sur le territoire. Pour pousser plus loin l’innovation, le projet prévoit un concours Design. “Le Design, ce n’est pas faire du beau, c’est prendre en compte les usages et développer son business”, précise Chantal Riol. Le Design contribue à développer l’image de marque du territoire et à asseoir sa notoriété.

Un prototype en mars 2017

Le projet prévoit un prototype en janvier 2017 et qui aura été testé en mars 2017. Il faudra bien sûr y intégrer les contraintes de prix et de sécurité. “Combien une collectivité est-elle prête à payer pour avoir un produit Design ?”, interroge Chantal Riol. Certainement pas beaucoup plus que le prix d’un produit en série, du fait du contexte et des budgets contraints.

Des entreprises qui s’engagent pour l’avenir

Les entreprises motivées par le projet vont devoir se positionner et participer à l’élaboration du cahier des charges. De juillet à septembre, ce sera la phase de conception. D’octobre à novembre, l’étude de la faisabilité technique. En 2017, sortiront les premières séries de prototypes qui devront avoir été testées et être prêtes à la commercialisation fin mars 2017. Les entreprises volontaires s’engagent à participer à la mise au point technique et à être un acteur de production quand la demande se fera sentir. Elles seront aidées financièrement et accompagnées. Une première réunion qui devrait déclencher des envies de faire pour les plus aventureux.

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