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Épinal – Entrepreneurs des quartiers, et si c’était vous ?

La communauté d’agglomération veut inciter les jeunes à se lancer dans la création d’entreprise. Elle les avait invités, avec des structures qui accompagnent les créateurs et des artisans qui habitent les quartiers. Une émulsion d’énergie et de volonté pour faire émerger les projets qui dorment !

“L’entrepreneuriat n’est pas réservé à une élite ! Si vous en avez envie, les compétences s’acquièrent”, assure Stéphane Viry, du Service jeunesse et culture. Nous voulons mobiliser les talents. Nous sommes convaincus que pour les jeunes, l’entrepreneuriat peut être une solution. Les études sociales le montrent. La volonté d’entreprendre existe mais elle est étouffée. C’est notre responsabilité de favoriser cette émergence“.

Faire soi-même, ça peut fonctionner

Trouver un emploi est difficile. Faire par soi-même peut-être l’alternative. “Cette après-midi doit vous montrer que ça peut fonctionner et vous donner des pistes. Il y a des outils, Cité Lab et Fabrik à entreprendre et nous avons la volonté de vous y aider !”.

Quand on veut, on peut !

Les organisateurs, Adel Ben Omrane, conseiller d’Épinal délégué aux solidarités et Jocelyne Bray, chargée de mission de la Communauté d’agglomération d’Épinal, ont décidé de bannir les “ce n’est pas pour nous” et de soulever des montagnes. Leur devise est plutôt : “Quand on veut, on peut !”. Dans la salle, ils sont 2 à penser restauration rapide et Dominique veut créer du mobilier en bois. Ils auront tous les professionnels sous la main pour en discuter.

Retouches

Marie-José Ferrera témoigne. Sa retraite ne lui suffisait pas et il n’était pas question qu’elle reste sans rien faire. Elle a derrière elle plus de 32 ans d’expérience à coudre pour Bragard et elle aime le contact client. Elle décide d’y aller. Elle a gardé son patron comme donneur d’ordre  et le bouche à oreilles fait le reste. Mais créer son entreprise, ce n’est pas se la couler douce !

Il ne faut pas avoir peur de travailler !

Il ne faut pas avoir peur de faire de travailler ! témoigne,-t-elle. Quand il faut rendre une commande dans les temps, on travaille le soir et même tout un samedi et tout un dimanche ! Mais on sait qu’on travaille pour soi”. Elle travaille chez elle, s’est débrouillée pour acheter des machines à très bas prix dans une liquidation et son gendre a testé avec elle ses capacités de gestionnaire administratif et comptable.

Sans les apports personnels

Mo Zaï se dit artiste jardinier. Il a étudié les Arts appliqués, a travaillé chez un architecte et s’est lassé d’être seul face à face avec son ordinateur. IL a repris une formation a Rovilles-aux-Chênes et crée des suspensions, des jardins suspendus. “Je ne peux pas fonctionner sans être animé”, explique-t-il. Alors il a bravé l’opinion des accompagnateurs raisonnables.  “Pôle Emploi ne m’encourageait pas, parce que je n’avais pas les apports personnels”.

Volonté et persévérance

Il a accepté de vivre très simplement, “parce qu’au début, on n’en vit pas“. Il a malgré tout réussi à mettre un peu de coté pour acheter progressivement son matériel. Il roule avec un vieux camion bien fatigué que des habitants du quartier lui réparent souvent ! Mais il a choisi ce qu’il fait et il a persévéré ! “Il ne faut pas lâcher et faire ce qu’on veut !”. La passion à tout prix …

De l’aide là où on n’est pas bon

Il vante les Savoir faire des gens du quartier et l’esprit de débrouille.”Je vois sur ce quartier plein de gens qui ont de bonnes initiatives, mais ils ne sont pas dans les rails, alors oui, il faudrait les aider sans attendre ! C’est carrément important d’être avec eux pour les aider !” . Et il y a plusieurs manière de les aider en mettant des machines à disposition, en prêtant des locaux au départ du projet ou en leur facilitant la tâche. Car pour tous, l’administratif, c’est vraiment compliqué !

Lauréate nationale des Talents des cités

3e témoignage, celui de Kévin Nazon, infographiste. Pour lui, pour être chef d’entreprise, il faut être perfectionniste … Et puis Agathe Lambert est arrivée !  Elle est la lauréate nationale des Talents des cités. Son idée lui est venue en voyant ses amies peiner à défriser leurs cheveux. Elle importe des produits du Brésil pour le lissage des cheveux et pense à ouvrir un centre de formation parce que les coiffeurs ne connaissent pas ces produits étrangers et leur technique.

Ne jamais reporter un projet à demain !

Elle a la pêche, de l’enthousiasme et de l’humour, elle y croit, mais à 22 ans, on n’est pas crédible ! Elle a dû se battre contre ce problème de non reconnaissance de son expérience. Face à des coiffeurs expérimentés, elle avoue avoir encore besoin de s’imposer. “C’est difficile ! Mais je n’ai pas lâché ! Quand on a un projet, on ne le reporte pas à demain !”, conseille-t-elle. C’est sans appel ! Et quand on décroche le gros lot, on fait évoluer son projet …

 

 

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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