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La CGT mobilise contre la casse des emplois

Ce matin, la CGT s ‘est installée sous les fenêtres de la préfecture pour dire Non à la casse des emplois. Pour le syndicat, pas de doute, d’autres choix sont possibles ! Plus de 120 personnes militent pour sauver les emplois, en travaillant autrement.

Ils étaient là pour MVM qui aurait dû avoir ce matin une audience au tribunal du commerce, finalement reportée au 5 décembre. Ils étaient là pour la papeterie de Docelles ou de Raon-l’étape qui sont en posture délicate. Ils étaient là pour Trane, Faurecia, PTP Industry, le tricotage des Vosges… et Sorepla qui passait à 11h.

C’est le même combat !

Ils veulent une augmentation des salaires parce qu’ils n’en peuvent plus d’angoisser le 15 du mois à se demander comment ils vont payer leurs factures. « Augmentons les salaires, virons les actionnaires ». Ils ne veulent plus du système « Tout financier », qui sème le chômage.

L’austérité, c’est la casse !

« Le libéralisme financier tue l’emploi ». Ils revendiquent l’augmentation des salaires qui rendra du pouvoir d’achat aux salariés et relancera la consommation. L’austérité fait crever les petites entreprises et casse les services publics, qui pourtant faisaient la force de la France. Les personnels de la poste et des télécommunication des secteurs de Bruyères, Vittel et Remiremont se joignent au mouvement. Ils dénoncent les suppressions d’emplois et les réductions d’horaires.

Mutualiser l’achat des matières 1ères et l’énergie

« La majorité des emplois sont dans les PME, défend Denis Schnabel, secrétaire général de l’UDCGT, mais elles crèvent du coût des matières premières. C’est le 1er poste de dépenses dans le papier, mais il n’existe plus d’usine de pâte à papier en France. L’énergie suit de près. C’est le 2e poste”.

On perd nos savoir faire

On a un vrai savoir-faire et des entreprises historiques qui savent travailler et on est en train de les perdre. Il faut arrêter la concurrence et mutualiser. Surtout que dans le papier carton, aucune entreprise n’a le même marché ! ».

La CGT demande un moratoire pour arrêter les licenciements. « Qu’il y ait un travail spécifique sur les Vosges dans le cadre du plan État-Région , qui doit développer des alternatives », réclament les militants.

Les tricotages des Vosges viables pour 200 ?

Emmanuel Gravier fait état des inquiétudes des salariés pour les Tricotages des Vosges : « On est passé de 274 en 2006 à moins de 200 aujourd’hui, explique le délégué. On en est au 3e plan social en 2 ans. Il y a eu beaucoup de départs volontaires. Mais pour Olympia, seulement 10% est fabriquée à Vagney, 90% de la production est délocalisée. On est vraiment inquiet. En plus, le site est immense avec des frais fixes importants et on sent une gêne quand on pose la question de la viabilité ».

Un patronat qui décide seul

Chacun compte les coups dans son coin mais on ne mutualise toujours pas ! , s’alarme la CGT. Pourtant, les militants refusent de baisser les bras. Ils regardent vers leurs voisins :

« En Allemagne, il y a un patronat qui prend ses responsabilités. Il est à l’écoute de ses salariés et met en place le salaire minimum, observe Denis Schnabel. En France, c’est le patronat qui décide seul et le dialogue social reste limité de fait au minimum ».

Une pétition de soutien

L’UDFO déposait une pétition de soutien pour MVM qui tourne dans les entreprises. Ils ont recueilli plus de 200 signatures et continuent à en collecter jusqu’au 5 décembre.

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