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Ras-le-bol des éleveurs, ils bloquent l’abattoir de Mirecourt !

Ce matin dès 4h, les éleveurs bloquaient l’entrée de l’abattoir de Mirecourt. Ils  étaient environ 200 à marquer leur ras-le bol. Le prix payés pour leurs bêtes ne couvrent pas les frais de production. Ils demandent une table ronde pour la filière pour résoudre cette aberration.

Le prix payé aux éleveurs pour leurs bêtes, ne couvrent pas les frais de production. “Il manque en moyenne 60 centimes par kg de carcasse, protestent les porte-paroles de la FDSEA et des Jeunes agriculteurs. Le jeune bovin allaitant revient à 4,32€/kg de carcasse, il est payé 3,80€ à l’entrée de l’abattoir, soit 3,65€ une fois la taxe abattoir déduite. La vache allaitante est actuellement cotée à 3,90€/kg de carcasse au lieu de 4,50€/kg il y a 2 ans. L’abattoir est notre 1er interlocuteur, c’est pour ça que c’est ici que nous commençons notre action”.

Prix plus élevés en Allemagne et en Italie

Le revenu des éleveurs bovins viande est 40% inférieur à la moyenne nationale agricole depuis plusieurs années. Ce n’est pas une baisse momentanée,  elle perdure et en France, la pression sur les prix est maintenue à la baisse par les distributeurs, alors que les prix sont supérieurs dans les autres pays européens, notamment en Allemagne et en Italie. “En Allemagne, il y a une vraie volonté politique d’aider les entreprises agricoles. Ils ont une compétitivité qu’on n’a plus en France”, regrettent-ils.

L’export paye mieux

Du coup, les exploitants préfèrent vendre leurs bovins à l’export. “Si on prend un exemple, dans mon exploitation, mes bêtes partent à l’export parce que c’est plus avantageux et qu’il faut bien essayer de s’en sortir, explique Jean-Paul Fontaine, président des Jeunes agriculteurs, mais c’est une obligation plus qu’un choix ! Les éleveurs préfèreraient pouvoir vendre en France, apporter leur contribution à la relance de l’économie de leur pays et créer de l’emploi”.

Ils veulent une table ronde de la filière

Ils réclament la revalorisation des prix payés aux éleveurs, des cotations juste qui reflètent la réalité du marché,  et la mise en place d’une table ronde de la filière. Ils réclament une réelle volonté politique du gouvernement qui crée les conditions et leur permette d’aborder les nouveaux marchés. Et comme les mots ne suffisent plus, ils ont érigé un feu de pneus, qui dégage une fumée noire qu’on voit de loin ! Et ils glissent discrètement en prime, qu’ils ne savent pas non plus quoi faire de tous leurs vieux pneus qu’ils utilisaient avant pour maintenir les bâches. Les recycler coûte beaucoup trop cher, vu la situation !

 

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