Intercommunalité – Saint-Dié, seule en rade, ne pourra pas le rester !

Les regroupements de Communautés de communes vont bon train. Au 1er janvier 2014, il y aura 27 communautés de communes et 1 communauté d’agglomération. Seule, Saint-Dié reste encore isolée. Elle ne pourra pas le rester.

Pour l’instant, Gilbert Payet, préfet, privilégie le dialogue et la concertation, mais si les positions ne changent pas, il devra trancher. Et c’est l’amendement proposé par Lovely Chrétien, adjointe à la ville de Saint-Dié, regroupant les communes de la vallée de la Meuse, qui a la faveur.

Fin des discontinuité au 1er janvier 2014

« C’est la fin des discontinuité et la fin des communes isolées », rappelle Gilbert Payet, préfet des Vosges, lors de la conférence de presse.

Lors de l’avant dernière commission d’intercommunalité, l’amendement a été rejeté à 2 voix près, dont une abstention.  Ce qui laisse penser que les mentalités ont bougé et que la situation peut évoluer. Gilbert Payet le croit. Il veut réunir les élus et essayer d’aboutir à un projet sur la Déodatie. A défaut, il fera jouer la loi, mais seulement en dernier recours. Il espère bien marier ce territoire sans passer en force !

Des collaborations commencent à exister

« De 27 communautés de communes actuelles, on pourrait arriver à moins, remarque Alain Roussel, conseiller général et vice président de la commission départementale de coopération intercommunale, des collaborations commencent à exister et évoluent, même si le territoire en ruralité fait 55km d’un bout à l’autre ».

Michel Fournier, président de l’association des maires ruraux, évoque le regroupement parallèle des cantons qui devraient passer de 31 à 17 sur les Vosges. « L’intercommunalité et les cantons sont liés, mais pas superposables,  remarque le Préfet. A un moment, ce n’est plus cohérent. La carte de l’intercommunalité peut par contre s’appuyer sur le découpage des cantons »

Tour des territoires de la déodatie

Gilbert Payet a entamé son tour des visites nécessaires, pour revoir la situation de Saint-Dié, qui perd quand même 300 000 €/an en restant isolée. Les territoires concernés prennent conscience que s’ils ne se décident pas eux-mêmes, le préfet tranchera ! L’irréductible cité déodatienne devra rallier un camp collectif.

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