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Le Thillot – Une classe, pas la guerre !

140 personnes s’étaient mobilisées pour cette dernière manifestation avant les vacances, contre la fermeture d’une classe à l’école Ferry.  Après l’altercation de lundi dernier, l’attention était à son comble. Mais chacun a fait en sorte de ne pas créer d’incidents, du coté des manifestants comme des forces de gendarmerie.

Mobilisés depuis 2 mois, élus, employés, administrés et parents d’élèves ont décidé de se faire entendre, pour sauver cette classe à l’école primaire Jules ferry du Thillot.

Tous les lundis et les vendredis depuis le 11 mars, ils défilent dans les rues jusqu’à la place du 8 mai, gênant la circulation sur la RN66 pendant 1/2h. La durée de l’action exaspère les poids lourds ralentis deux fois par semaine et les forces de l’ordre chargées de la sécurité.

Lundi dernier, une altercation a éclaté entre les manifestants et la gendarmerie.

Tous les yeux tournés vers Le Thillot

La gendarmerie précise à son corps défendant que ces manifestations n’étaient pas officiellement déclarées. Elles ont été tolérées jusqu’à ce fameux lundi, où les manifestants ont décidé d’en remettre une couche en retournant sur la RN66.

Souhaitant régler le problème, la gendarmerie est intervenue. Le ton est monté et le maire a été invité à monter dans une voiture de gendarmerie jusqu’à la brigade de Rupt-sur-Moselle. Le maire choqué d’une interpellation dans le cadre de ses fonctions a porté plainte.

Vendredi matin, tous les regards surveillaient le déroulement de la mobilisation. Celle-ci avait été officiellement déclarée.

140 manifestants

Ce matin là, le cortège a doublé ses effectifs et si le refus de la fermeture d’une classe reste clairement le motif de cette manifestation, elle rallie aussi des élus et des sympathisants venus soutenir le maire dans l’exercice de ses fonctions.

Les manifestants ont défilé sans souci en n’occupant qu’une moitié de chaussée.

La circulation était ralentie mais pas bloquée. La dizaine de gendarmes présents a exercé une surveillance maîtrisée sans intervenir. Chacun est resté dans son rôle, veillant à apaiser les relations.

L’apaisement mais pas de lâcher prise

Pour autant, les manifestants ne lâcheront pas prise. S’ils n’ont pas encore décidés de leurs prochaines actions, ils sont sûrs d’une chose : ils continueront !

Il faut rappeler que les élus avaient accepté une fermeture en 2012 après celle de 2011, en échange d’un accord sur un gel des suppressions pendant 3 ans.

B.Boulay

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