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L’espoir de « Wadjda » pour fêter le 8 mars

« Wadjda », c’est un film d’une réalisatrice d’Arabie saoudite et l’histoire d’une petite fille qui brave les interdits pour réaliser son rêve. Un message d’espoir que L’UDCGT et le CEDIFF tiennent à offrir pour cette journée des droits de la femme.

Au début du XXème siècle, des femmes de tous pays s’unissent pour défendre leurs droits. Au XXIe siècle, les femmes n’ont toujours pas obtenu l’égalité des salaires et des conditions de travail. Elles ont la parité, mais les femmes politiques restent une très petite minorité.

La Journée des femmes reste aujourd’hui d’une brûlante actualité, mais se teinte d’un retour en force des pressions des religions traditionnalistes et des violences faites aux femmes.

L’exemple de Haïfaa Al Mansour et de Wadjda

Haïfaa Al Mansour, première réalisatrice d’Arabie saoudite porte un double message pour cette journée particulière. Tout d’abord, les choses évoluent, elle en est la preuve. 2e message fort, quand on veut réellement quelque chose, on y arrive comme cette fillette déterminée, héroïne du film.

Wadjda a 12 ans. Elle habite en Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, elle porte jeans et baskets, écoute du rock et elle est prête à tout pour s’acheter le vélo de ses rêves. Mais au royaume wahhabite, les bicyclettes sont réservées aux hommes car elles constituent une menace pour la vertu des jeunes filles.
Sa mère lui refusant la somme nécessaire à cet achat, Wadjda décide de participer au concours de récitation coranique organisé par son école et gagner le prix.

1er long métrage mais remarqué

Premier long métrage réalisé en Arabie Saoudite, « Wadjda » a été remarqué à Venise. Peinture d’une société traditionaliste, c’est une comédie très  juste et très drôle.

Sorti en salle en 6 février, il a été « gardé au chaud » pour cette journée du 8 mars comme un message d’espoir proposé par l’UDCGT et le CIDFF (Centre d’information sur les droits de la femme et des familles), en partenariat avec la boite à films et les Cinés Palace.

Ouvert au débat

La projection  aura lieu vendredi à 17h30. L’UDCGT, qui veut favoriser la pratique culturelle pour ses troupes, prendra en charge une partie du coût de la place. Ses adhérents pourront donc voir le film pour 2€ seulement. Pour les autres, le ticket sera à 4,5€. Le film sera suivi d’un débat et d’un verre de l’amitié.

Le 8 mars au fil du temps

L’origine de cette journée internationale des femmes le 8 mars s’ancre dans les luttes ouvrières et les nombreuses manifestations de femmes réclamant le droit de vote, de meilleures conditions de travail et l’égalité entre les hommes et les femmes, qui agitèrent l’Europe, au début du XXème siècle.

La création d’une Journée internationale des femmes est proposée pour la première fois par Clara Zetkin en 1910, lors de la conférence internationale des femmes socialistes et s’inscrit dans une perspective révolutionnaire.

C’est avec la grève des ouvrières de Saint Pétersbourg, que la tradition du 8 mars se met en place. Après 1945, la Journée internationale des femmes devient une tradition dans le monde entier. Elle est officialisée en 1977 par les Nations Unies, puis en France en 1982.

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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