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La Télémédecine sur les Vosges : Où ça en est et comment ça marche ?

La télémédecine apparait comme une solution pour remédier à l’absence de spécialistes en nombre suffisant sur le territoire. Cette technique permet désormais aux territoires ruraux d’accéder à des médecines spécialisées à distance.  Les patients font leurs examens sur place et bénéficient d’une interprétation et d’un diagnostic à distance par un spécialiste.

Son développement est intéressant dans le traitement des maladies chroniques, du handicap et du suivi des personnes âgées. L’Agence régionale de santé considère que la télémédecine est un élément clé dans l’amélioration des performances du système de santé. La téléconsultation et la plateforme de suivi des patients permet aussi d’échanger des données médicales et améliore la coordination entre les médecins et les spécialistes. Elle offre une équité d’accès à la santé dans les territoires ruraux.

Utilisée pour l’AVC dans 3 hôpitaux des Vosges

Dans les Vosges, la télémédecine est opérationnelle à ce jour, dans 3 centres hospitaliers pour le traitement de l’AVC (accident vasculaire cérébral) grâce au service Odys, développé techniquement par Télésanté Lorraine pour le compte de l’ARS.   Ce service de téléconsultation médicale permet à un médecin d’interroger et d’examiner son patient à distance. C’est moins coûteux, plus rapide et ça provoque moins de stress.

Patients orientés vers l’établissement qui peut thrombolyser

Pour l’accident vasculaire cérébral, un protocole Virtuall fait le lien entre l’unité neurovasculaire du CHRU de Nancy et les 3 centres hospitaliers des Vosges, Émile Durkheim, L’Hôpital de Neufchâteau et Saint-Dié. Ces 2 hôpitaux n’ont pas d’unité neurovasculaire, mais le protocole les oriente vers l’établissement qui peut thrombolyser (la thrombolyse est une technique médicale destinée à dissoudre en urgence un caillot qui bouche une artère) le plus proche. Ils bénéficient également d’expertises neurovasculaires et neuroradiologiques de Nancy via la télémédecine.

Des infirmières sapeurs pompiers guidées par le médecin du SAMU

A l’hôpital de Gérardmer, pour couvrir les plages horaires en dehors des heures d’ouverture du service, une expérimentation de 3 mois a démarré le 2 février. Des infirmières Sapeurs pompiers de proximité interviennent sur demande du SAMU 88. Elles sont équipées de valises de télémédecine et pratique les examens de diagnostic complémentaires pour le médecin du SAMU.

4 EHPAD en expérimentation

Des réflexions sont également en cours  dans le cadre des urgences, sur une relation de télémédecine entre des EHPAD (établissement pour personnes âgées dépendantes) et le SAMU88. Cette relation devrait permettre, à l’initiative du SAMU, de compléter un diagnostic afin de mieux apprécier certaines situations. 4 EHPAD expérimentent le système : “Notre Dame d’Épinal, Le cèdre bleu de Thaon-les-Vosges, Val de Joye du Val d’Ajol et Saint Martin de Charmes.

Bientôt en dermatologie

Le centre hospitalier d’Épinal va bientôt démarrer des téléconsultations dermatologiques avec l’unité sanitaire de la maison d’arrêt d’Epinal. Ces téléconsultations devraient permettre un meilleur accès aux soins des détenus, tout en limitant les transferts.

Une unité de dialyse télésurveillée à Saint-Dié

L’Association Lorraine de Traitement de l’Insuffisance Rénale (ALTIR) va également ouvrir une nouvelle unité de dialyse médicale télésurveillée au Centre hospitalier de Saint-Dié. Le suivi médical des patients durant les séances de dialyse se fera par téléconsultations avec des néphrologues de l’ALTIR, limitant les déplacements de ces mêmes patients vers Nancy.

Quelques chiffres

– Épinal : 19 téléexpertises AVC (lancement en octobre 2013)

– Neufchâteau : 26 téléexpertises AVC (lancement en mars 2014)

– Saint-Dié : 9 téléexpertises AVC (lancement en décembre 2014)

 

 

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