André Arnaise, Directeur général du Conseil général, relaxé !

La cour d’appel de Nancy vient de prononcer la relaxe du directeur général des services du Conseil général des Vosges, André Arnaise.  L’accusé sort blanchi, les réformateurs sont déboutés.

Condamné le 20 mars à 5000 € d’amende pour faux en écriture publique, André Arnaise dénonçait une bataille politicienne et avait déposé un recours auprès de la Cour de Nancy.

Il lui était reproché d’avoir signé une délibération, qui ne reprendrait pas exactement le déroulement de la séance du 31 mars 2011, lors de l’élection du président du conseil général et des 9 vice-présidents.

L’honneur retrouvé

La cour d’appel de Nancy lui a donné raison. Elle a cassé le jugement du tribunal  d’Épinal, estimant qu’André Arnaise n’avait aucune intention frauduleuse et qu’il était possible d’élire des vice présidents par consensus.

On en sort cabossé, avoue André Arnaise, très bouleversé lors de la conférence de presse de ce matin. Je n’ai pas mérité ça ! Vous êtes interpellé au même titre que les coupables, vous êtes interrogé par la police judiciaire, placé en garde à vue où vous croisez des gens qui sont là pour meurtre”.

Subir l’interrogation des autres

“Puis dans la rue, vous croisez des gens connus qui se demandent si vous n’êtes pas un faussaire. Même votre famille s’interroge. Dès sur j’ai eu connaissance du jugement, j’ai appelé mes beaux parents pour leur faire savoir que le nom porté par leur fille avait retrouvé son honneur“.

“On n’en sort pas indemne”

“C’est très dur pour quelqu’un qui n’a jamais été confronté à tout ça et qui ne voit pas bien ce qu’on veut de lui. Les délinquants, eux, ont l’habitude des procédures et sont à l’aise mais les gens dont c’est la 1ère fois sont déroutés“, confirme Maitre Welzer, avocat d’André Arnaise.

2000 collaborateurs mal à l’aise

André Arnaise se dit satisfait d’être lavé de tout soupçon pour lui mais aussi pour l’administration de fait remise en cause. “Un groupe de juristes avait visé la procédure avant que je ne signe le procès verbal, précise André Arnaise. A travers moi, c’est 2000 collaborateurs qui étaient mis mal à l’aise”.

C’est Christian Poncelet qui était visé

Si la Cour d’appel a tranché sur la non culpabilité d’André Arnaise, c’est parce que la bataille politique est évidente. “Ce n’était pas moi qu’on visait mais Christian Poncelet !“. C’est André Arnaise qui en a fait les frais. “Je n’ai pas mérité ça !”

Déclencher une procédure pénale, c’est grave !

On a gâché du temps pour le plaisir de mauvais perdants ! s’insurge Maitre Gérard Welzer. Les réformateurs ont eu leur réponse. On peut être élu par consensus. C’est grave de la part de gens qui se prétendent responsables d’avoir déclenché une procédure pénale. André Arnaise pourrait porter plainte pour dénonciation calomnieuse”.

Un droit de réponse et il tourne la page

Il ne le fera pas ! estimant qu’assez de boue a été remuée. Mais il demandera un droit de réponse dans “Vive les Vosges” et écrira un jour cette histoire comme un élément de ses 40 années de service au Conseil général. En attendant, il entend finaliser le projet d’administration pour 2015.

http://www.actu88.fr/andre-arnaise-fait-appel-du-jugement-du-20-mars/

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