Ils étaient près de 300 manifestants à Epinal cet après-midi, tous syndicats confondus pour dire Non à l’austérité. Une voix qui s’ajoute aux autres européennes pour exprimer leur ras-le-bol et appeler de leurs vœux, une Europe sociale et économique.
Parce que les Vosges payent lourdement la crise, avec des entreprises qui s’écroulent les unes après les autres, les salariés ne veulent plus entendre parler ni d’efforts, ni de recul social.
Ils défendent les droits sociaux acquis, la solidarité et alertent le gouvernement : « Pas question de nous faire payer encore plus, il n’y a plus de mouton à tondre ! »
Les manifestants refusent le dumping et ne veulent plus entendre parler de coût du travail trop élevé, ni d’une France à deux vitesses.
Conscients de ce qui se passe dans les autres pays, ils veulent sauver ce qui peut l’être et s’appuyer sur l’Europe, pour construire des règles communes, un contrat social. Aujourd’hui, les syndicats mobilisés expriment clairement leur sentiment qu’aucun pays ne peut s’en sortir seul, et que c’est en unissant leurs forces que les pays européens pourront impulser la relance économique tant attendue
Une mobilisation qui fait également savoir aux gouvernements que s’ils le jugent nécessaire, les travailleurs sauront s’unir et opposer un contre pouvoir au niveau de l’Europe.
