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Raon-L’Étape – Transcom cherche une issue

Jeudi à 16h30, la situation du groupe Transcom  mobilisait les élus locaux et régionaux, Christophe Salin, sous-préfet de Saint-Dié, et Sandrine Anstett, commissaire pour le redressement productif en Lorraine et … les salariés restés à l’extérieur de l’hôtel de ville pour manifester leur volonté de travailler.

 

Ils étaient tous mobilisés, maire, député, conseiller général, conseiller régional et représentants de l’État, pour tenter de dénouer les fils de l’écheveau :

–       un groupe suédois qui travaille à perte pour garder ses gros clients, E-bay, Paypal pour Raon-L’Étape avec un contrat qui court jusqu’en août, ou encore Castorama et carglass pour Soissons.

–       Un groupe qui annonce ne plus pouvoir payer un plan social qu’il a signé

–       Un groupe qui n’a plus de direction en France, seulement le PDG du groupe italien  Roberto Broglio, sans aucun pouvoir de décision.

Les salariés font une proposition

Les salariés qui veulent garder leurs emplois et sont sûrs de la qualité de leur travail, suggèrent que l’État « récupère » des marchés auprès de France télécom, Orange, la SNCF ou La Poste, entreprises dans lequel il est l’actionnaire majoritaire pour  sauver Transcom.

Le 25 février, un comité central d’entreprise avec des représentants du Groupe doit aborder la question de la poursuite de l’activité après le 28 février, puisque le groupe dit ne plus en avoir les moyens après cette date et connaître quelle personne, le groupe désigne comme exécuteur pour gérer les entreprises françaises.

Maitre Ralph Blindauer, avocat, qui a été officiellement mandaté le 12 février par le comité d’entreprise, défendra les intérêts des salariés.

Liquidation à titre conservatoire

L’administrateur quant à lui doit déposer mercredi, une requête de liquidation à titre conservatoire.

Le 28 février, le groupe Transcom rencontrera les services du ministère du redressement productif. Un autre rendez-vous avec les représentants des salariés des 3 sites devrait suivre début mars.

Mais une chose est sûre. Si la situation est très confuse, la responsabilité de l’employeur est engagée et il devra prendre ses responsabilités vis à vis des 4 sites impliqués.

 

 

B.Boulay

Journaliste, c'est mon job ! J'aime les rencontres qu'il suscite, la diversité des milieux où il nous mène, les enjeux qu'il explore. J'apprécie le jeu de fil de fériste de l'éthique, qui parfois nous complique bien la vie... Après plus de 15 ans d’actualités locales, ACTU 88 est né. L’essentiel en toute simplicité. ACTU 88, c’est un journal indépendant, une aventure, un regard. C’est l’histoire d’hommes et de femmes qui donnent du sens à des projets. C’est la vie d’un territoire face aux enjeux de l’avenir. Faites-en un favori et contactez-moi ! ACTU 88 sera ce que vous en ferez ...

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