Rambervillers – Louna va-t-elle enfin être rendue à ses parents ?

Une petite fille de 4 ans grandit dans une famille d’accueil, loin de ses parents, parce que ses parents étaient suspectés a tort de maltraitance. Louna souffre en fait d’une maladie héréditaire l’angioedème, qui provoque des oedèmes et des gonflements sur le corps. Sa maman, Sabrina Dietsch en est atteinte. Mais les services sociaux n’ont rien voulu entendre et ont retiré l’enfant à ses parents. Le juge des enfants doit décider aujourd’hui de leur rendre ou non l’enfant.

C’était pour protéger Louna que le signalement a été fait quand les parents trouvant que leur fille ne va pas bien, l’emmène chez le pédiatre qui la fait hospitaliser. Elle a 3 mois. Des oedèmes apparaissent et les parents sont suspectés de mauvais traitements sur leur enfant. Un signalement est fait auprès du tribunal. Pour cette famille, c’est le début d’un calvaire. Personne ne veut entendre la mère quand elle explique qu’elle a une maladie orpheline héréditaire.

Une fois suspectés, les parents ne sont plus entendus

Une fois suspectés, on n’accorde plus de foi aux dires des parents. C’est en février 2012. L’enfant est placé chez une assistante maternelle et les parents sont mis en examen. Le couple doit se battre envers et contre tout. Ils parviennent à faire une analyse de sang à leur petite fille, qui prouve qu’elle est bien atteinte d’angioedème héréditaire ! Il faudra que les parents passent par un centre spécialisé à Grenoble.

Un rapport d’expert qui les innocente

En mai 2015, une pédiatre signe un rapport qui confirme la maladie et innocente les parents. Le tribunal correctionnel a reconnu leur innocence et les a relaxés. Après ce cauchemard et plus de 3 ans 1/2 de perdu, les parents n’ont eu qu’une hâte : récupérer leur enfant et tenter de réparer le mal que cette séparation a causé.

Du temps à rattraper !

Après avoir patienté 2 mois, les parents n’en pouvaient plus. Jeudi 13 août, ne supportant plus ce cauchemar, ils ont récupéré leur enfant lors d’une visite. La décision du juge des enfants est attendue demain mardi 25 août. Une situation qui est humainement compréhensible, même si elle n’est pas légale juridiquement. N’importe quel être un tant soit peu humain peut comprendre qu’après avoir été innocentés et avoir perdu plus de 3 ans et demi, les parents aient du temps à rattraper.

Un arrangement humain qui garantit le bien être de l’enfant

Pour nous, Louna n’est pas en danger avec ses parents, expliquent les services sociaux des Vosges de qui l’enfant dépend tant que le jugement ne la rend pas à ses parents. Nous souhaitons traiter ce dossier avec la plus grande humanité. Nous nous sommes entendus avec les parents pour organiser la visite d’une puéricultrice et une assistante sociale à leur domicile”. Une surveillance discrète qui laisse l’enfant à ses parents, tout en assurant un contrôle pour vérifier que tout se passe bien pour la petite fille.

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page