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Nouvel espoir pour BIHR, le procureur fait appel !

Jeudi, le procureur a fait appel de l’ordonnance du tribunal de commerce vendant à la société Halpack de Rambervillers, une partie des machines. Le projet de la corderie Mesnard est suffisamment solide, pour demander de réétudier la décision du 25 juin. Le maintien d’une activité sur le site d’Urimenil justifie l’appel.


La décision du Tribunal de commerce a tranché le 25 juin entre 2 projets, celui de Pierre Couchon dans la Drôme, qui laissait penser que cette société pourrait être « un Durant-Smet N°2 » (dernier patron de Bihr), puisqu’il refusait de signer une clause acceptant de rendre les acquis s’il ne réussissait pas à mener à bien son projet, et celui de la société Halpack de Rambervillers, qui développait sa propre activité sur son site vosgien en reprenant quelques salariés de Bihr (26).

Pas voulu rester dans l’incertitude

Le projet de la corderie Mesnard n’était pas assez finalisé à cette date-là. Envisageant un développement plus ambitieux, elle cherchait des financements.

Le tribunal a trouvé qu’il avait assez attendu et n’a pas souhaité laisser se poursuivre cette incertitude. Il a tranché en faveur du projet le plus crédible, le projet de la société Halpack, qui s’était engagée à reprendre 26 salariés de Bihr.

Un projet revu à la baisse en autofinancement

Aujourd’hui, la corderie Mesnard a revu son projet à la baisse. Elle a décidé qu’elle ne fabriquerait pas immédiatement de la ficelle agricole comme elle l’avait d’abord envisagé. Elle commencera la relance de l’activité sur le site avec le feuillard et une dizaine de salariés. Au printemps, elle passera à 25 salariés avec une montée en puissance progressive de l’activité qui lui permettra d’assumer ses charges. Elle prévoit de reprendre 60 à 90 salariés.

La corderie a donc choisi d’asseoir son business plan sans les aides financières d’Oséo dans un premier temps.

Un projet solide qui maintient l’activité sur le site

« Le liquidateur et le procureur ont jugé le projet très solide, défend Ralph Blindauer, avocat de la CGT et des salariés, et il a l’avantage de maintenir l’activité sur le site et d’être proposé par une corderie qui fonctionne sur d’autres sites Saumur et le Nord-Pas de calais». Ce réajustement ouvre une nouvelle phase d’espérance pour l’entreprise BIHR !

Appel de la société Mesnard et du procureur

Olivier Jacquemard de l’entreprise Mesnard a déposé un appel pour que son projet soit pris en compte, parce qu’il représente une vraie alternative pour le site et pour le repreneur potentiel.

Le procureur soutient cet appel, parce que l’offre de la société Mesnard maintient l’activité sur le site d’Urimenilet projette de reprendre 3 fois plus d’emplois que le projet Halpack.

Sauver un bassin d’emploi

Mais si la porte est ouverte, tout reste à faire. « L’enjeu c’est un bassin d’emploi qui va ou non reprendre !  souligne Ralph Blindauer, prêt à aller jusqu’au bout. Il va falloir avoir le soutien du tribunal de Nancy. Je lance également un appel à Benoît Halbout de la société Halpack, qui est un industriel sérieux et dont je ne remets pas en cause le projet, pour qu’il accepte de s’effacer pour sauver un bassin d’emploi. Le maintien de l’activité sur le site est essentiel pour la vie de la vallée »

http://www.actu88.fr/bihr-derniers-sursauts/

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