Simulation catastrophe chez Total Gaz, Parés !

Seule installation Seveso seuil haut (à haut risque) des Vosges, TOTAL GAZ a l’obligation de tester son plan d’intervention en cas de catastrophe. Simulation aujourd’hui.

A 14h30 la sirène vrombit. Une fuite de gaz est annoncée sur le site TOTAL GAZ avec impossibilité d’isoler la fuite.

Le PPI (Plan particulier d’intervention) est activé. L’entreprise classée est dans l’obligation de prévoir ce qu’il faut faire en cas de catastrophe. « Nous avons 4 lances à incendie qui nous appartiennent et le chef de dépôt et ses deux adjoints sont formés à gérer une situation  de catastrophe», annonce Jean-Claude Leininger, directeur régional Total Gaz. Aussitôt, le plan particulier d’intervention déclenché, c’est le préfet qui prend la décision de lancer des moyens complémentaires.

3 postes de commandement

C’est à dire 3 postes de commandement : un centre opérationnel départemental à la préfecture sous l’autorité du préfet, un poste de commandement opérationnel au Centre de secours départemental (SDIS Golbey) sous l’autorité du secrétaire général de la préfecture, et un poste de commandement sapeurs pompiers sur le site, mais en dehors de la zone de danger.

TOTAL GAZ  a 2 stocks de 400T de propane à Golbey, au niveau du centre Henri Lepage, rue du Fort.

Fermeture des zones de stockage

Une zone de 460m autour de chaque stockage doit être complètement évacuée. La zone est bouclée. Plus personne ne pénètre dans un rayon de 460m autour du site. Même pas les journalistes ! 6 points sont tenus. 45 véhicules et 3 péniches bloqués.

Cette simulation est le 2e exercice avec Total Gaz. L’obligation légale impose un test tous les 3 ans. Sapeurs pompiers, Police nationale, police municipale, sapeurs pompiers et personnels UT-DREAL sont sur le pont !

Une bonne réactivité

« Lors du précédent exercice, explique le commandant Gille Aguié du SDIS, il y avait un souci dans l’évacuation des terrains de sport. Il nous fallait vérifier  que les animateurs connaissaient bien la procédure d’évacuation et qu’ils pouvaient réagir vite dès la sirène enclenchée. Ça s’est très bien passé. Il y a eu une très bonne réactivité ».

Quelques échanges radios. Il semble que tout roule. Les procédures sont rôdées.

Les soins pas testés

Par contre, ce qui n’était pas testé aujourd’hui, c’était la partie soins des blessés, prise en charge par des cellules psychologiques, évacuation sur les hôpitaux…

16h16, l’exercice est maîtrisé et la circulation réouverte.

 

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