Sorepla – Nouveau sursis jusqu’au 27 septembre

Nouveau sursis pour Sorepla, entreprise de Neufchâteau, spécialisée dans le recyclage plastique. Le Tribunal de commerce d’Épinal leur a laissé jusqu’au 27 septembre pour trouver un accord avec les créanciers.

Soumis à une procédure de sauvegarde, le site qui emploie encore 62 personnes, a obtenu un nouveau sursis ce mardi pour renégocier la dette avec ses créanciers. “L’entreprise propose de payer 25% du montant dû comme solde de tout compte, explique Thierry Valentin, délégué CGT. Certains des créanciers ont accepté pour pérenniser les emplois, mais les banques refusent”. La question sous-jacente est : y-a-t-il encore à ce jour un moyen de s’en sortir ?

Une situation limite

On est dans une situation extrême, confie le délégué CGT. Du fait du manque de trésorerie, l’entreprise ne peut plus assurer les conditions d’hygiène et de sécurité adaptées. Les déchets à traiter sont stockés dans la cour. Il y a des rats qui courent, mais un camion demande 90 000 à 110 000€ pour assurer collecte et traitement. et il en faudrait plusieurs ! Les passerelles sont complètement rouillées et il y a un risque qu’elles cèdent sous les salariés. On l’a signalé”. Le juge a demandé la mise en sécurité des passerelles. Une réunion est prévue demain avec la direction pour aborder ce point .

Pas tous au même régime

Autre inquiétude pour les salariés, plus aucune formation n’est assurée, mais si l’usine est liquidée, ils s’interrogent sur leur employabilité. Enfin, ils n’acceptent pas ce qu’ils interprètent comme les privilèges accordés aux patrons : “Dans la situation où se trouve l’entreprise, les cadres ont été augmentés et les administrateurs se sont partagés 36 000€ de jetons de présence (une rémunération accordée aux membres du conseil d’administration en fonction de leur assiduité) à 3. Ça nous met en colère  ! Quand on enregistre 200000€ de perte/mois, on n’augmente pas les dépenses non obligatoires qui aggravent encore ce déficit !”.

Complexe …

Dans ce groupe, les rapports entre Holdings sont complexes, remarque encore Thierry Valentin. Nous, on fait le travail, mais on a l’impression que les profits sont répercutés sur d’autres holdings, un peu comme si Sorepla était perdue. Ce n’est pas rassurant!“. Et dans cette version corrigée, il ne semble plus être question de repreneurs…

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