Lancement de saison théâtral décoiffant à Epinal

C’est dans la bonne humeur d’un divertissement de type cabaret musical que la saison s’ouvrait jeudi  au théâtre municipal  avec “Frous-Frous,  cabaret de bonnes femmes fatales”.

C’est par un habile patchwork des musiques des années 30 et de croustillantes saynètes  issus des répertoires de Courteline, Molière et Tardieu, le tout emballé dans une ambiance de gaité bien enlevée, que 3 pétulantes showgirls virevoltantes et leur maitre de cérémonie caméléon, nous ont emportés sans retenue.

Sacrées bonnes femmes !

Ces “bonnes femmes fatales ” et leurs acolytes échappent sans effort aux clichés et à la trivialité, tout en multipliant librement les références cinématographiques et musicales d’époques différentes . C’est tout naturellement qu’ils affichent bien haut leur extravagances, leur dynamisme talentueux, leur humour alimentaire (j’ai découvert le “Camembert appeal”!) sur  une musique interprétée par le pianiste Laurent Damont.

Du rythme et du burlesque

L’équilibre de ce spectacle repose sur une mise en scène affûtée de Johanna Boyén qui alterne les séquences de musique, chants, répertoire théâtral et burlesque avec une écriture scénique fluide et harmonieuse.

Pour tous avec peu de décors

Cette pièce à l’origine conçue par le collectif de comédiens professionnels (Judith Margolin, Élodie Bernardeau, Stéphanie Bassibey et Xavier Valoteau) pour satisfaire un public d’âges et d’origines variées, principalement des résidents en hôpitaux, avait la particularité de mobiliser peu de décors.

Cabaret fatal

Elle a évolué depuis 2012 vers une scène de cabaret et ses coulisses avec plus de chansons et de numéros pour notre plus grand plaisir. Actuellement joué jusqu’au 29 décembre sur la péniche La nouvelle Seine à Paris. www.facebook.com/pages/Frous-Frous-cabaret-de-bonnes-femmes-fatales.

Ph. P

 

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