Bruyères – Aidez les à éviter la fermeture du CMP enfants ados !
L’antenne du Centre-Médico-Psychologique (CMP) de Bruyères doit fermer le 26 février. Il accueille 240 enfants et adolescents en souffrance. Pour tous, parents, enfants, professionnels et élus, c’est une catastrophe ! Ils appellent au soutien massif pour éviter la fermeture samedi 17 février à 10h place Stanislas.
Ce service accueille quotidiennement, des enfants, adolescents et leurs parents, en souffrance psychique. “Jusqu’à ce jour, pendant une heure de “perm”, collégiens ou lycéens peuvent encore pousser la porte du CMP, rencontrer un soignant et éviter ainsi un passage à l’acte”, explique Denis Gillet, secrétaire départemental CGT santé.
Le CMP travaille avec tous les acteurs
Ce lieu, dont la mission est d’être au plus près de la population, a développé un travail en lien avec tous les partenaires : écoles, collèges, lycées, médecins scolaires, infirmières scolaires, la MSVS (Maisons de la Solidarité et de la Vie Sociale), éducateurs, PMI, sages-femmes, médecins généralistes … chacun conscient de la nécessité de travailler ensemble. “Cette décision prise sans concertation aucune avec les acteurs de terrain, ne tient pas compte des besoins de la population”, déplore le délégué et c’est un avis unanime.
Une offre de soins inégalitaire ?
“Que va-t-il advenir de ces personnes en souffrance qui, pour la plupart, ne pourront pas se déplacer ? La proximité étant la condition essentielle, pour eux, de l’accès au soin. Quels effets cette décision arbitraire aura-t-elle sur les personnes les plus vulnérables ?“, interrogent les professionnels.Comment ces enfants, ces jeunes et leurs familles peuvent-ils comprendre d’être ainsi laissés pour compte ?”
Une décision qui va à l’encontre de tout
A l’heure où la stratégie nationale de santé prévoit, dans ses grands axes : de lutter contre les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé, de garantir la qualité, la sécurité et la pertinence des prises en charge et notamment l’amélioration de la continuité des parcours en santé mentale, comment justifier une telle décision qui va à l’encontre de tout ?
Pas d’accord !
La direction évoque lemanque de médecin pédopsychiatre pour justifier son choix de fermeture. Les élus ne sont pas d’accord avec cette décision et le disent. Ils ont décidé de faire bloc pour défendre le maintien de cette antenne. Caroline Mattioni, vice présidente s’engage à tenter de trouver des solutions. Une pétition est en ligne sur Internet. Elle sera envoyée à l’Agence régionale de santé et au ministère de la santé. L’Unafam va faire un courrier aux parlementaires. Des parents vont distribuer des tracts, la mobilisation est générale ! Rendez-vous samedi 17 février à 10h place Stanislas !
pétition sur www.change.org