Mars bleu – Un nouveau test qui facilite le dépistage du cancer colorectal

4 hommes sur 100 et 3 femmes sur 100 sont atteints par un cancer colorectal chaque année. Dépisté assez tôt, 9 cas sur 10 peuvent guérir. En mars, on parle prévention. Le nouveau test qui sera mis en place en avril 2015, se contente d’un seul prélèvement au lieu de 6 sur 3 jours ! Y a pas photo !

Mars bleu, c’est le mois où l’on parle dépistage. “Le nouveau test est plus performant, plus ergonomique, plus efficace et il ne coûte rien au patient. Un seul prélèvement suffit, alors plus rien ne s’oppose au dépistage !”, argumente Nadège Christophe-Trombini, AVODECA (structure en charge du dépistage du cancer du sein et du cancer colorectal).

Un cancer qui guérit bien

3e cancer le plus fréquent et 2e cancer le plus meurtrier, mais qui guérit bien s’ils est pris assez tôt, ça vaut le coup de faire le dépistage une fois tous les 2 ans.  “Le cancer se développe à partir de polypes (des lésions) dont la taille varie de quelques millimètres à quelques centimètres. Le risque de polypes augmente après 50 ans. Un polype n’est pas dangereux mais il peut se transformer en cancer“, explique le Dr Christophe Clavière, hépato gastro-entérologue. L’obesité est un facteur aggravant.

Un test ou une coloscopie

L’AVODECA envoie une invitation à chaque personne de 50 à 74 ans à consulter son médecin traitant, qui en fonction des antécédents, proposera soit un test de dépistage, c’est à dire la recherche de sang dans les selles, a faire chez soi, soit s’il y a un risque, une coloscopie avec un gastro-entérologue. “L’objectif est de détecter le maximum de lésions débutantes, explique encore le Docteur Clavière. Le traitement est moins lourd, moins cher et plus efficace, c’est tout bénéfice”.

36,6% de dépistages dans les Vosges

Les Vosges arrivent à 36,6%  de dépistages. “C’est moins que la région mais plus que la moyenne nationale qui de 29,8%”. Les réticences sont toujours fortes, parce que les gens préfèrent encore ne pas savoir”, précise Nadège Christophe-Trombini AVODECA, qui remarque qu’il y a aussi des inégalités entre les cantons. Des cantons comme Lamarche, Bains-les-Bains ou Provenchères-sur-Fave ont des pourcentages bas.

Médiateurs de santé

Ce sont des personnes bénévoles motivées et formées qui dépendent du Centre social Denise Louis sur le Plateau de la justice à Épinal, pour faire relais auprès des habitants. Elles sont issues de cultures différentes et savent faire passer le message sans barrage de langue. Diverses animations sont organisées  : La roue du colon samedi 21 mars à Épinal et vendredi 27 mars à Neufchâteau, une exposition au Centre social Denise Louis à Épinal jusqu’au 20 mars, une conférence  les mardi 24 et jeudi 26 mars à Épinal, des lectures sur le cancer au Quai des mots à Épinal et des ventes de fleur dans les villes principales.

 

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