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Insertion – Former des gens en vue du chantier de l’hôpital d’Épinal

11 stagiaires observent le petit bâtiment de stockage tout lézardé sur le complexe sportif de Charmes. En formation au Lycée Marcel Goulette, ils vont s’essayer sur le terrain et apprendre les gestes techniques de coffreur bancheur. Pourquoi ? Pour anticiper les compétences nécessaires sur l’immense chantier de l’hôpital d’Épinal et tenter de décrocher un contrat dans les 7% d’heures que la Ville réserve à l’insertion.

La démarche de ces partenaires de l’insertion n’est pas exceptionnelle.

Anticiper !

Ce qui est nouveau, c’est l’anticipation ! Le chantier de l’hôpital a démarré avec la préparation des réseaux, mais en septembre, les travaux de construction demanderont du monde sur le terrain et des compétences spécifiques. C’est le calcul que font les équipes qui accompagnent ces chômeurs des quartiers sensibles, bénéficiaires du RSA, de l’allocation spécifique de solidarité ou de l’allocation d’adulte handicapé ou ces jeunes de moins de 25 ans sans qualification.

150 000 h d’insertion

La ville d’Épinal consacre en moyenne 7% d’heures d’insertion (l’obligation légale est de 5%) sur les divers chantiers. Pour l’hôpital, ça représente 150 000 h ! Une ouverture à ne pas louper.

Travaillant en synergie, Pôle emploi, Mission locale, Randstad, la responsable des clauses d’insertion sur les bassins des Pays d’Épinal et Charmes et les acteurs de l’insertion, se sont mobilisés pour anticiper les besoins. “Ces jeunes n’ont jamais travaillé dans le bâtiment, il faut donc leur apprendre les gestes techniques“.

11 stagiaires Coffreurs bancheurs

80 étaient candidats, 11 sont entrés en formation le 6 janvier au lycée Marcel Goulette. Ils vont apprendre le métier de Coffreur bancheur (réaliser des ossatures en béton armé). “Parce qu’on en manque et qu’il en faudra sur le chantier de l’hôpital”, précise la référente Pöle Emploi. Ils seront en formation 6 mois jusque début juin avec des expériences pratiques sur le terrain comme celles de ce chantier et 4 semaines en entreprise à partir du 17 mars.

Apprendre les geste techniques

Au port de Charmes, ces 11 stagiaires vont devoir visualiser le projet, détruire l’ancien bâtiment, et en construire un neuf sous la houlette du formateur Christian Fèvre. “Ils n’ont jamais travaillé à partir de plan, il faut qu’ils se familiarisent avec la visualisation du futur bâtiment à partir de cotes”, explique-t-il. Les stagiaires mesurent, matérialisent les volumes par des filins et apprennent les gestes techniques du BTP.

Une reconnaissance de compétences et des habilitations

Cette formation débouchera sur une reconnaissance de compétences pour le métier de coffreur bancheur, une certification pour le travail en hauteur et une habilitation électrique pour prévenir les risques professionnels.

Sur d’autres métiers en tension ?

Elle revient à 51 660€ (100 000€ avec les rémunérations des stagiaires). Mais elle cible les besoins, s’efforce de faire correspondre offres et demandes et devrait déboucher sur des contrats d’insertion. L’objectif étant de multiplier cette expérience avec d’autres métiers en tension comme serrurier métallier, poseur étanchéité, installation thermique et sanitaire ou encore isolation thermique par l’extérieur. Et si en plus des chômeurs trouvent du travail parce que leurs compétences sont en phase avec les besoins, c’est du gagnant-gagnant !

 

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