Cécilia et Loan sont en seconde au Lycée Louis Lapique et ils racontent l’enthousiasme qu’a déclenché le roman de Fabien Cerutti, « Le Bâtard de Kosigan », Prix des Imaginales des Lycéens 2015.
« J’ai lu trop tard ce dernier roman, sinon je crois que j’aurais voté pour celui-là », explique Cécilia. Elle lui a préféré » La voix des oracles« . « Lors du vote, explique Loan, la suprématie du Batard de Kosigan de Fabien Cerutti n’était pas contestable ! Il l’a emporté de 21 voix contre 7″. Majorité écrasante !
Un bad boy retors et attachant
« Ce héros est un bad boy, un anti héros rebelle, commente Cécilia. C’est un mercenaire calculateur et retors qui a des valeurs, et il est attachant ! « . L’intrigue se situe au Moyen-âge, mais le récit est alterné avec un récit du XIXe siècle. « L’histoire est tellement prenante qu’on a envie de sauter toutes les pages de l’autre époque, pour connaître la suite ! La partie du XIXe siècle est moins haletante car elle est sous forme de lettres« , racontent les lycéens.
Du rythme et du suspense
Le récit est très rythmé, plein de suspense. Il se lit avec passion. « Quand on se plonge dedans, on ne peut plus s’en sortir« . Cécilia reconnaît que même si la fantasy n’est pas son style de prédilection, elle est tombée dedans avec délectation. « Un roman de bruit et de fureur, de panache et de mystère, une aventure pleine d’humour, qui se lit avec vraiment beaucoup de plaisir ».
Des références historiques
La Fantasy historique a son meilleur roman jeunesse ! « Les personnages ont de l’ampleur, l’atmosphère est scotchante, le héros nous échappe avec ses manigances, mais il est plein d’humour et il n’arrête pas de nous surprendre et il y a en plus des références historiques sérieuses« .
Des valeurs qui restent au goût du jour
Bref, ce bâtard chevalier assassin a séduit les lycéens, qui lui ont même trouvé une résonance avec l’actualité. « On y parle de la confiance qu’on peut avoir dans les autres, de loyauté et d’honneur et c’est tout à fait d’actualité aujourd’hui. Ce sont des valeurs qui traversent les époques« .
