4e festival d’Art contemporain – Le plein d’artistes du coin pour cette édition

Un week-end du patrimoine pour en prendre plein les yeux, tous sens à l’affut. La Plomberie était au rendez-vous pour un 4e festival. Une fois franchi le poing rageur de la vitrine, l’univers personnel d’une vingtaine d’artistes locaux vous était livré.

Dans cet espace aéré où les volumes peuvent s’exprimer, vous évitez au sol, le game over en formations d’attaque, vous vous glissez entre les empreintes, deux tableaux muraux en noir et blanc, pour vous trouver face au loup de Gwenaël Stamm, qui vous interpelle sur votre place dans l’univers. Silhouette homme cerf qui se détache au centre et laisse son ombre vous glacer de son lustré artificiel. Jeu de fiction à partir du réel ? Ou peut-être est-ce l’inverse ? Où est la limite ? Fascination !

Vous entamez votre montée pour vous trouver dominé par une Africaine au regard lointain et port altier, un rien hautaine, terriblement mystérieuse.

Mystère des révélateurs

Quelques marches encore et vous avez la situation en main, le regard vagabonde. Derrière vous, l’atmosphère est géométrique et perspective. Un univers froid, rigoureux que l’on a envie de fuir. Mais à coté, sang et mariage semblent laisser leur trace !

Passer aux légendes d’eau, peuplées de nymphes et vie souterraine, est reposant. L’aquarelle d’Emilie Stoll se dilue jusqu’à la commode. L’étrange est apprivoisé.

Attention, le petit renard est mort ! Ce n’est pas la réplique d’Agnès, mais les photos de Jean-Robert Champeroux. Et avec de la fantaisie, les chantiers sont une scène fantastique pour Nicolas Pinier. Apparition, disparition, Thiphaine planche sur les mystères des révélateurs.

Un petit tour

Un petit tour au jardin dans un esprit cartésien et une déclinaison de scarabées qui s’estompent. Contemplation. L’homme est –il multiple ? En tout cas, il cherche à s’élever.

Construction d’une multitude d’influences plus ou moins tenaces, le petit chaperon rouge émerge.

Contraste, retour au coté primaire, c’est le détail d’une tuerie avec Hélène Poignon.

Régis Henriot joue sur la transparence, Fanny Stoll décline ses empreintes photographiques, tandis qu’à l’extérieur, Zaï Mo installe sa coupole.

En redescendant, il ne reste que ces deux pointes blanches pointées vers le ciel, le V de la victoire ? ou un dard prêt à vous transpercer ? A vous d’en décider, cette aventure n’appartient qu’à vous seul !

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page